15 milliards F Cfa empochés par le Sénégal auprès de Washington : la Transparence budgétaire y a joué un rôle primordial

C’est une grosse cagnotte qu’a décrochée le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal. A l’origine, 15 milliards F Cfa viennent d’être empochés par Amadou Ba, pour la protection des côtes sénégalaises. Et, d’après un communiqué des Services d’Amadou Bâ, parvenu à la Rédaction de Actusen.com, si notre pays a pu mettre la main sur ce pactole, c’est parce qu’il est cité en exemple, en matière de transparence budgétaire.

Macky Sall et son régime doivent être aux anges, et pour cause. Ce sont 15 milliards F Cfa qu’ils viennent d’empocher, au détour des Assemblées générales de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, dont les rideaux viennent de tomber, à Washington. «L’amplification de la coopération financière entre la Banque Mondiale et le Sénégal s’est matérialisée, lors des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International qui se sont tenues du 16 au 22 avril 2018 à Washington, par la signature, le 21 avril 2018, de l’accord de financement du Projet d’investissement pour la résilience du littoral ouest-africain (WACA), d’un montant de vingt-quatre millions cent mille (24 100 000) Euros, soit près de quinze milliards huit cent neuf millions (15 809 000 000) de F Cfa», ont magnifié les Services de l’argentier du Sénégal.

Lesquels renchérissent : «la signature a eu lieu entre Monsieur Amadou BA, Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan et Madame Louise J. CORD, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, en présence de Monsieur Mansour FAYE, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Maire de Saint-Louis».

Quid de l’objectif de ces plus de quinze milliards de nos francs ? Ils visent à «promouvoir diverses mesures de lutte contre l’érosion côtière : fixation des dunes, restauration de zones humides et de mangroves, rechargement des plages et construction d’ouvrages de protection et de digues. Il contribuera ainsi à réduire les inondations en restaurant les systèmes de drainage et en améliorant la gestion des bassins versants. Des interventions auront également pour but de lutter contre la pollution par un meilleur traitement des déchets marins et des déchets industriels, ainsi que des déversements d’hydrocarbures».

La Transparence budgétaire du Sénégal, l’élément déclencheur des 15 milliards F Cfa

Osons le dire, dès à présent : si Macky Sall et son régime ont pu bénéficier de cette enveloppe, c’est grâce à sa «Transparence budgétaire», fait noter le même texte.
«Le Sénégal a été cité en exemple, en matière de transparence budgétaire, lors de la table ronde de haut niveau sur le sujet tenu le 20 avril 2018, à Washington, en marge des assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du Fonds monétaire Internationale.

En effet, au moment où les scores sur la transparence budgétaire ont baissé en moyenne dans l’Afrique francophone, le Sénégal a connu une progression exemplaire à la suite de l’évaluation biannuelle de l’Open budget conduite par  «International Budget Partnership» (IBP) et basée sur le respect des trois piliers que sont la transparence,  le contrôle et la participation du public au processus budgétaire», renseignent les Services du ministre Amadou Ba.

Poursuivant, ils font remarquer que «ce sont les efforts faits par le Gouvernement, depuis 2012, en termes de lisibilité du budget et de simplification du projet de loi qui ont été loués.  Il s’agit notamment des supports de communication mis à la disposition du public et du Parlement (pas à pas pour lire la loi de finances, le budget citoyen, budget en bref, le budget genre, le PTIP en bref et le budget social), mais aussi dans la présentation du PTIP désormais scindé en trois (3) documents (PTIP par région, PTIP/banque de projets et PTIP/commentaires)».

Actusen