Abdou Aziz Diop tacle ses frères libéraux : « Karim Wade, enfant gâté, monarchiste qui aime la facilité, a besoin de mentir … je n’ai aucun contentieux avec la justice… »

Le député Abdou Aziz Diop qui a quitté le parti démocratique sénégalais pour rejoindre le Courant « Suquali Sopi » a fait sa première sortie avec cette mise au point pour revenir sur certaines accusationL’opinion publique nationale comme internationale aura compris les cris d’orfraie et les mensonges désespérés de nos frères usurpateurs et arrivistes.
En brandissant l’argument d’une prétendue amnistie avec leurs histoires de cautions imaginaires et d’hypothèques à dormir debout, ils croyaient nous mettre en mal avec l’opinion publique, mais ils ignorent la vérité des faits historiques qui sont têtus : Nous n’avons aucun souci avec la justice, au contraire, nous avons été blanchis par cette dernière après un non- lieu éclatant sur tout.
Nos détracteurs-calomniateurs, en plus d’être de mauvaise foi, ils inventent des stupidités à nous coller pour nous salir, faute d’arguments crédibles. Comment comprendre que le rapport de la cour des comptes qu’ils brandissent puissent dater de 2008 à 2009, alors que, moi-même, je ne suis venu au plan Jaxaay qu’à partir du 10 mai 2010. Ils ne sont même pas fichus de poser les bonnes dates et les bonnes périodes dans leurs tissus de mensonges. Même si ce rapport était vrai, comme ils l’avancent, il n’a jamais épinglé aucun de mes prédécesseurs. Ce rapport avait juste énoncé des recommandations, notamment, l’application de la convention BTP pour la rémunération des agents et non la convention commerce ou que le plan Jaxaay devait être dirigé par un fonctionnaire de la hiérarchie A et non par le directeur de l’Habitat.
Et malgré tout l’acharnement injustifiée et injuste contre ma personne, à l’époque, j’avais quand même gagné mon procès, car le tribunal a mis fin à toutes les poursuites.
En plus, même si, par extraordinaire, j’avais bénéficié de la caution hypothétique des maisons de Oumar Sarr, la procédure judiciaire devenait caduque à l’instant même où le juge mettait fin aux poursuites. Ce que je suis en train de dire ici peut se vérifier à la Conservation foncière et je demande à nos détracteurs-calomniateurs de s’y rendre afin de demander l’état des droits réels des maisons de Oumar Sarr. Ce n’est pas si cher payé. Pour votre gouverne, ce document se donne avec 500f seulement.
C’est donc pour vous dire que je n’ai pas besoin d’amnistie puisque je suis un Sénégalais déjà totalement libre et je n’ai aucun contentieux avec la justice. D’ailleurs, il y a mieux, c’est que je bénéficie de tous mes droits civils et politiques, contrairement aux autres au passé et présent sulfureux.
Moi, je vote et je peux être éligible à toutes les fonctions électives de notre République. Mieux , j’ai jamais été poursuivi pour association de malfaiteurs par la création de sociétés écrans pour capter nos maigres resources avec des amis d’enfance en distribuant des actions même à des femmes de ménages . Je dois aussi aucun centime à l’Etat du Sénégal et j’ai jamais malgré le calvaire carcéral monnayé ma liberté contre un exil doré .
C’est également l’occasion pour moi de rappeler à la sérénité ceux et celles- là qui se laissent gaver de mensonges et de contrevérités par leur prince héritier depuis Doha. Moi, je sais que Karim Wade, enfant gâté, monarchiste qui aime la facilité, a besoin de mentir à ses affidés et inconditionnels pour préserver un leadership qu’il n’a pas. De la même manière, ces derniers ont besoin de lui mentir en permanence pour vivre et exister. Ce n’est pas notre cas, nous autres enfants de la République qui croyons encore à ces valeurs cardinales de vérité, de mérite et de courage. Nous ne perdons pas donc notre temps avec des lâches en pérégrination, là-bas, au Moyen-Orient ou ailleurs.
Je me devais donc de rétablir la vérité pour que nul n’en ignore.
Abdoul Aziz Diop
Député , secrétaire général de la FNCL
Secrétaire général de la Section Communale de Richard- Tolls de ses ex-frères. Il a assuré ainsi n’avoir aucun souci avec la justice.