Attaques dans l’Aude: une deuxième personne placée en garde à vue

Radouane Lakdim, « suivi » par les services de renseignements, a tué quatre personnes et en a blessé grièvement une autre lors de trois attaques à Carcassonne et Trèbes revendiquées par le groupe Etat islamique. Deux personnes, proches de l’assaillant, ont été placées en garde à vue, alors que les enquêteurs cherchent à retracer son parcours et les raisons qui l’ont poussé à passer à l’acte.

Selon une source proche de l’enquête, un ami de Radouane Lakdim, l’auteur des attaques meurtrières perpétrées vendredi dans le sud de la France, a été placé en garde à vue dans la nuit pour association de malfaiteurs terroristes criminelle.

Il s’agit d’un mineur né en 2000, a précisé cette source. Vendredi soir, une première personne proche de Radouane Lakdim, « qui partageait sa vie », avait déjà été placée en garde à vue, avait indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins, en charge des affaires de terrorisme.

Les enquêteurs cherchent actuellement à déterminer les raisons du passage à l’acte de l’assaillant et à trouver d’éventuelles complicités. Ils essaient également de retracer la provenance de l’armée utilisée et les circonstances dans lesquelles il se l’est procuré. Radouane Lakdim, Français d’origine marocaine, a tué quatre personnes et fait un blessé grave.

Son équipée meurtrière a débuté vendredi à Carcassonne puis dans la petite ville proche de Trèbes. Avant d’être abattu par les forces de l’ordre, il s’est présenté comme « un soldat » du groupe jihadiste Etat islamique (EI), qui a peu après revendiqué les attaques.

Fiché « S » (pour Sûreté de l’Etat) pour ses liens avec la mouvance salafiste, il avait été un temps suivi par les autorités en raison de soupçons concernant une radicalisation mais cette surveillance n’avait pas permis de déceler de signe précurseur d’actions violentes.

RFI