Cap-Skirring : L’entreprise «Casamançaise» réaffirme son engagement aux côtés des populations

– Les responsables de la Société d’Embouteillage Casamançaise (SODECA) qui produit depuis 2016 l’eau commercialisée sous la marque «Casamançaise» ont fait face à la presse ce jeudi pour clarifier le débat sur les accusations portées sur elle par les populations de la zone touristique de Cap-Skirring. Des dénonciations qui ont porté sur le tarissement des puits.

«Cette clarification intervient au lendemain d’événements malheureux ayant eu pour théâtre le Cap-Skirring le 30 mai 20, suite à une manifestation de mécontentement des populations qui y déploraient la manque d’eau. Implantée dans la même zone, notre entreprise a été également affectée par ces manifestations, dans une crise qui dépasse de loin les missions et prérogatives de notre société, qui est une entreprise privée», a dit, d’entrée, devant la presse, le Directeur général de SODECA, Eugène Ndiaye.

A l’en croire toujours, «nous réaffirmons ici et solennellement notre engagement aux côtés des populations. Notre ambition est d’accompagner le développement économique et social de la Casamance en particulier et du Sénégal d’une manière générale», a ajouté M. Ndiaye. Sur l’assèchement des puits dans la commune de Djembéring, «notre entreprise n’est pas à l’origine de cette assèchement », a coupé court le Directeur général de la société SODECA. «Notre société a obtenu l’autorisation de l’Etat du Sénégal de lancer son activité le 22 juillet 2016. L’eau qui est exploitée, n’entame pas les réserves utilisées par la population. Le document d’étude d’impact environnemental le dit clairement et le Chef du service régional de l’hydraulique, Boubacar Mané l’a rappelé avec précision le 03 juin 2020», a rappelé Eugène Ndiaye.

«L’impact économique de l’entreprise sur la commune de Djembéring a été considérable et est évalué en 2019 – 2020 à près de 445 millions de FCFA, qui sont allés ai bénéfice des commerçants, des professionnels des artisans de la commune (hôteliers, restaurants, transporteurs) sans oublier les collaborateurs et leurs familles», a conclu Eugène Ndiaye.

IGFM