Ce bel homme a été assassiné sur son lit d’hôpital par sa Tchiza

Libreville, 12 mai – Max Martial Mba Ekoh, la cinquantaine a été assassiné samedi matin par injection létale sur son lit d’hôpital au Centre hospitalier et universitaire de Libreville (CHUL) par sa Tchiza (maîtresse) déguisée en infirmière pour se venger contre lui parce qu’il avait décidé de rompre leur relation amoureuse.

 La Tchiza s’appellerait Carole. Elle s’est introduite dans l’hôpital comme une infirmière de service. Arrivé dans la salle du malade, elle demande à son épouse de sortir car c’était l’heure des soins. L’épouse qui veillait sur son époux s’exécute. Carole, une belle femme à qui l’on peut donner la communion sans confession, passe rapidement à l’acte. Elle injecte dans la perfusion son produit savamment préparer.

Le malade s’agite tout de suite. Carole sort de la salle. L’épouse légitime entre et constate son époux entrain de convulser. Elle rattrape la fameuse infirmière et s’enflamme. Tout le service est alerté.  Max Martial Mba Ekoh est déjà mort. Le poison était très fort.

Carole est récupérée par la Police judiciaire (PJ). Le procureur est arrivé sur place constater le crime, le tout premier du genre au Gabon

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Le défunt Max Martial Mba Ekoh  souffrait d’une insuffisance rénale. Il faisait de temps en temps des dialyses au CHU de Libreville. Sa maladie c’était aggravée par un Accident vasculaire cérébral (AVC) d’où son hospitalisation au service neurologique du CHUL. Sa belle Tchiza qui ne voulait pas tourner la page des bons moments passés ensembles lui a offert la mort comme cadeau d’amour.

Tchiza ou Tchizambengué est un terme créé par des artistes pour désigner une femme utilisée par un homme comme une roue de secours. C’est donc celle qui sert à passer des bons moments de plaisir sans véritable projet. Plusieurs gabonaises sont fières de ce statut qui leur permet de brasser plusieurs hommes (Tchizo) et accumuler le gain.

« La meilleure Tchiza c’est celle qui envoie le feu dans le foyer du Tchizo », réclame l’artiste gabonaise Shan’l reconnue comme la fondatrice de ce doux et dangereux concept.