Finale de la CAN: Le président de la CEDA de Fatick décède d’un malaise

Décidément, la finale entre le Sénégal et l’Algérie restera dans les annales pour son côté macabre. Outre les deux jeunes morts d’une crise cardiaque respectivement à Fissel et à Thiaroye, un autre décès a été constaté à Fatick. Le président de la commission éléctorale départementale autonome (CEDA) de Fatick, Ibrahima Cissé est décédé vendredi à l’âge de 81 ans des suites d’un malaise, a appris l’APS de sa famille, samedi.

M. Cissé est décédé vendredi à Fatick des suites d’un malaise survenu à la mi-temps de la finale de la 32e Coupe d’Afrique des Nations opposant le Sénégal à l’Algérie, a expliqué l’un des fils du défunt à l’issue de son inhumation.

“Mon père a suivi la première mi-temps du match dans sa chambre. A la mi-temps du match, il est sorti de sa chambre pour s’asseoir au salon où, quelques temps après, il s’est plaint de douleur à l’abdomen avant de ressentir des difficultés respiratoires et ensuite perdre connaissance”, a-t-il expliqué. Selon le fils, son père a succombé à son malaise, peu après son arrivée à l’hôpital.

“Dans la panique, j’ai senti qu’il ne respirait plus, j’ai du fait appel à un taxi pour le transporter à l’hôpital régional de Fatick où, quelques minutes après, le médecin en place nous a signalé qu’il est décédé finalement”, a-t-il raconté.

Le défunt était jusque là à la tête de la CEDA de Fatick, poste qu’il occupe depuis plusieurs années.
Ensignant de formation, le vieux Ibrahima Cissé a tour à tour servi dans les régions de Fatick, Ziguinchor, Diourbel et Kaolack, où il a terminé sa carrière en tant qu’inspecteur de l’éducation au début des années 2000, a confié à l’APS Babacar Cissé, jeune frère du défunt président de la CEDA.

“On ne lui connaissait pas de maladie cardiaque, la seule maladie qu’on lui connaissait était un problème s’arthrose”, a ajouté M. Cissé louant “sa grande générosité et son sens de la responsabilité”.

Une foule immense de parents, de proches, de voisins et de collègues a tenu à accompagner le défunt jusqu’à sa dernière demeure au cimetière musulman de Ndouck, où il a été enterré.