Gaza: retour au calme après les hostilités de ce lundi

À un peu plus de deux semaines des élections législatives israéliennes, la perspective d’une nouvelle guerre à Gaza a ressurgi.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

Le tir d’une roquette palestinienne qui s’est abattue sur une maison au nord de Tel Aviv, blessant 7 personnes ce lundi matin, a entraîné une réponse de l’armée israélienne. Des bombardements sur des cibles dans la bande de Gaza ont été lancés en fin d’après-midi. Le Premier ministre israélien promettait de répondre « avec force » à l’attaque. Les opérations israéliennes ont entraîné d’autres tirs de roquettes de la part des groupes armés de Gaza. La confrontation a duré une bonne partie de la nuit. Mais ce mardi matin, un calme précaire règne.

Quinze sites bombardés par l’armée israélienne

Depuis 3h15, les alertes à la roquette n’ont pas retenti dans les communautés israéliennes riveraines de la bande de Gaza et les bombardements israéliens à l’intérieur de l’enclave ont cessé. La confrontation semble avoir pris fin pour le moment et le cessez-le-feu annoncé par le Hamas dans la soirée être finalement entré en vigueur.

Les premiers espoirs d’un retour au calme avaient pourtant rapidement été douchés. À 22h ce lundi soir, l’heure annoncée du début de cette trêve, les bombardements israéliens et les tirs de roquette se sont poursuivis. Pendant cinq heures encore, la confrontation a perduré.

En tout, l’armée israélienne dit avoir bombardé quinze sites du Hamas et du Jihad islamique, dont les bureaux du chef du mouvement au pouvoir dans l’enclave et un immeuble qu’elle présente comme appartenant aux services de renseignement militaires de l’organisation. De leurs côtés, les groupes palestiniens ont lancé soixante roquettes selon un décompte établi par l’armée israélienne.

Un calme précaire

Mais le calme est revenu quelques heures avant le lever du soleil. Un calme précaire, toujours. Si le Hamas annonçait ce lundi soir la réouverture de toutes les administrations à Gaza ce matin, les écoles des localités israéliennes proches de l’enclave restent, elles, fermées pour le moment. Les deux parties semblent attendre de voir si l’autre respecte ses engagements.

 

Rfi