Présidentielle russe: en Crimée, un vote qui a valeur de second référendum

Ce 18 mars, pour la présidentielle russe, les habitants de Crimée étaient également appelés aux urnes. Il y a quatre ans jour pour jour, Moscou violait le droit international et proclamait le rattachement de la péninsule à la Fédération de Russie. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a refusé d’y envoyer des observateurs. A Sébastopol, ville historiquement favorable à Moscou, Vladimir Poutine devrait obtenir un résultat écrasant.

Au bureau de vote 93, on accueille les électeurs avec des ballons et du thé. Evgueni est venu en famille, sûr de son choix: «On était à genoux, confrontés à de multiples difficultés -le terrorisme, la guerre en Tchétchénie- et tous n’étaient pas en mesure d’y faire face. Le pays était au bord du gouffre et Poutine l’a relevé. Comment ne pas voter pour lui?»
rfi