Quand Theresa May met un vent à Greta Thunberg

Swedish climate activist Greta Thunberg, center, meets leaders of the UK political parties, including Green Party leader Caroline Lucas, left, and Labour leader Jeremy Corbyn, right, and a chair was reserved for Theresa May, to discuss the need for cross-party action to address the climate crisis, at the House of Commons in Westminster, London, Tuesday, April 23, 2019. (Stefan Rousseau/PA via AP)

Hommes et femmes politiques britanniques ont fait la queue mardi pour rencontrer la jeune activiste pour le climat Greta Thunberg. Pourtant invitée, la Première ministre brillait par son absence.

Après une rencontre avec le pape François vendredi à Rome, la Suédoise de seize ans avait pris le train pour Londres, où elle a été accueillie avec enthousiasme par le mouvement Extinction Rebellion lundi.

Devant la foule rassemblée au Marble Arch, Greta Thunberg a de nouveau lancé un message au monde politique. “Pendant bien trop longtemps, les politiques se sont mis dans le chemin, sans faire quoi que ce soit pour tenter d’enrayer la crise climatique et la crise environnementale”, a déclaré l’adolescente. “Nous allons nous assurer qu’ils ne s’en tirent plus comme cela.”

Ce mardi, Greta Thunberg a pris la parole lors d’une réunion avec des députés britanniques. “Notre avenir nous a été volé à chaque fois que vous avez dit: ‘le ciel est la limite’ ou ‘on ne vit qu’une fois'”, a lancé la jeune militante. Elle s’est ensuite entretenue avec les leaders de plusieurs partis, notamment celui des Travaillistes Jeremy Corbyn, la présidente des Verts Caroline Lucas, le chef des Libéraux-démocrate Vince Cable ainsi que les dirigeants du Parti national écossais et du Plaid Cymru, le parti nationaliste gallois.

Chaide vide
Pas de Theresa May donc, qui avait pourtant reçu une invitation. Une place à la table lui avait d’ailleurs été réservée. Selon son porte-parole, Mme May n’a pas reçu d’invitation, ce que réfutent les organisateurs de la réunion.

Néanmoins, Theresa May avait peut-être une bonne excuse: elle présidait une réunion de son cabinet, dans un climat de large insatisfaction au sein de son propre parti  au sujet de la gestion de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.© ap.

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