Rapport de l’Ige sur Petro-Tim: Mody Niang précise…

L’analyste politique Mody Niang a joint la rédaction de Leral pour des précisions, suite à un article publié dans le site. Il précise que des parents et amis l’appellent de partout pour s’inquiéter de son audition à la Section de Recherches de la Gendarmerie. Disant avoir pris l’initiative de se rendre et d’être entendu à la Gendarmerie, il dément avoir été cuisiné.

Leral a pris d’abord le soin de joindre le texte ayant poussé l’analyse politique à apporter des précisions. ‘’Fuite du rapport de l’Ige sur Petro-Tim: Mody Niang cuisiné par la Section de Recherches’’.

Dans le texte, le site affirme ceci : « L’analyste politique Mody Niang a été entendu hier à la Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane. Il a été interrogé sur les fuites du rapport de l’Inspection générale d’Etat sur l’affaire Petro-Tim. L’ancien ministre Samuel Sarr qui l’a précédé devant les enquêteurs, l’accuse d’avoir reçu ce rapport ‘’non déclassifié’’ par l’entremise de l’ancien vérificateur général, Nafy Ngom Kéïta. »

Ci-dessous les précisions

“Je rassure mes parents et amis. Je n’ai jamais été cuisiné par la Section de Recherches de la Gendarmerie. Je prends à témoins le Commandant Mbengue et ses collaborateurs. C’est moi-même qui ai pris l’initiative de me faire entendre par la Section de Recherches. C’était le mercredi 19 juin 2019. Le Jeudi 20, je reçus un appel qui me demande si je peux me présenter à la Section de Recherches le lendemain vendredi à 9 heures 30. J’accepte et me rends sur les lieux, le jour dit, 10 minutes avant l’heure indiquée.

Pourquoi ai-je souhaité me faire entendre ? Le lundi 17 juin 2019, l’ancien ‘’conseiller financier’’ et ancien ministre du vieux président-politicien me prend à partie dans un texte publié en bonne place par le quotidien ‘’Libération’’ de ce jour. Le texte est un tissu d’injures grossières, qui donnent une idée exacte du sulfureux personnage. En particulier, il y présente Mme Nafy Ngom Kéïta comme la source principale de tout ce que j’écris.

Sans cette allégation, j’allais passer sur les nombreuses autres, car les Sénégalais savent faire la différence entre cet individu et moi. Nous appartenons à deux mondes différents. Il en veut à la respectable dame qui était Vérificatrice générale de l’Inspection générale d’Etat (IGE) au moment où les rapports qui l’accablent, étaient établis. A moi, il en veut à mort pour avoir étalé au grand jour ses nombreux brigandages financiers dans trois contributions. Je lui ai donc fait une réponse par le même canal, le quotidien ‘’ Libération’’.

Je publie des contributions depuis une quarantaine d’années, donc 36 ans avant d’avoir connu cette honorable dame, dont il me pèse de citer le nom ici. En outre, toutes les informations que l’on lit dans les contributions où j’étale les forfaitures de l’individu inconnues du grand public, sont tirées des documents publics, les principaux étant : les ‘’Rapports publics sur l’état de la Gouvernance et de la Reddition des Comptes’’ publiés annuellement par (IGE) depuis 2013, les Rapports de la Cour des Compte, le Site du Gouvernement, etc. J’invite mes parents, amis et autres compatriotes à lire ma réponse à l’individu (‘’Moi, par contre, je le connais bien’’) et mes deux contributions suivantes :

1) – ‘’ Oui, président-politicien, oui messieurs les juges : Khalifa Ababacar Sall a vraiment bon dos !’’ ;

2) – ‘’ Affaire Khalifa Sall : un procès manifestement injuste’’.

Ils peuvent les lire à xalima.com, seneweb.com, dakaractu, aux sites de Momar Diongue, de Papa Alé Niang, etc. Il leur suffit de cliquer sur mon nom. Ils se rendront compte que tous les faits qui y sont évoqués, sont directement tirés des documents publics cités plus haut, avec la référence des pages.

Devant le Commandant de la Section de Recherches et ses collaborateurs, j’ai développé les mêmes arguments, preuves à l’appui. A la fin de mon exposé, ils m’ont posé quelques questions et nous nous sommes quittés. J’ai tourné la page depuis que je suis sorti de la Gendarmerie. Je n’en ai parlé à personne, même pas à ma famille qui a lu le texte de leral.net et d’un autre (senego.com), en même temps que tout le monde.

Je n’ai donc été cuisiné par personne. J’ai pratiquement oublié ce passage à la Gendarmerie, sur ma demande, depuis que l’entretien a été bouclé. Je rassure parents et amis. Qu’ils ne se fassent surtout pas de soucis pour moi ! Je suis très conscient de mes responsabilités et sais là où je pose les pieds.”