Toujours rancunier après son départ: Henry Kasperczak découpe les Lions et fait des révélations sur les pratiques mystiques dans la tanière

Toujours rancunier après son départ: Henry Kasperczak découpe les Lions et fait des révélations sur les pratiques mystiques dans la tanière

Henry Kasperczak déballe encore sur le Sénégal. Le technicien franco-polonais souligne qu’il ne craint pas Sadio Mané et sa bande. Mieux, dit-il, il ne comprend pas du tout pourquoi les médias polonais font tant de bruit autour du Sénégal, qui mise plus sur le mystique qu’autre chose.

«Je ne comprends pas du tout pourquoi les médias polonais font tant de bruit autour du Sénégal ?»
Décidément, l’ancien sélectionneur du Sénégal, Henry Kasperczak, a du mal à avaler la pilule. Dix ans après son départ de la tête des Lions, il continue de solder ses comptes avec les joueurs sénégalais. Concernant les chances du Sénégal dans le groupe H, en compagnie de la Pologne, de la Colombie et du Japon, le technicien franco-polonais souligne qu’il ne craint pas la bande à Sadio Mané et il ne comprend d’ailleurs pas l’attitude des médias polonais autour des Lions. «Il n’y a absolument rien à craindre, je ne comprends pas du tout pourquoi les médias polonais font tant de bruit autour du Sénégal ?», se demande-t-il dans un entretien avec le magazine mensuel WPis repris par le site polonais polityce.pl.

«Les sorciers ont un jour brûlé des poulets vivants, ils ont ensuite pris la cendre qu’ils ont remis aux joueurs»

Interpelé sur le niveau du coaching sur le continent africain, l’ancien sélectionneur des Lions parle plutôt de pratique mystique, à la place du travail important abattu par les coachs africains et surtout sénégalais. «Les chamans ou sorciers par exemple s’occupent de l’aspect rituel et ils jouent un rôle important dans leur sélection nationale. Une de leurs habitudes est par exemple de brûler des poulets vivants. Les chamans prennent la cendre qui en résulte pour en faire de la pommade qu’ils donnent aux joueurs qui l’enduisent sur leurs genoux et sur leurs chevilles», indique-t-il. Une telle pratique selon Kasperczak est perçue par les joueurs comme une protection contre les blessures. Le technicien polonais de poursuivre ses révélations.

«Des joueurs partaient avec du sang de mouton à la veille des matchs pour creuser un trou et y verser le sang. Car les sorciers disaient qu’ils allaient marquer à cet endroit»

«Une autre fois, les chamans ont égorgé un mouton avant de recueillir le sang de la bête pour le donner aux joueurs. Ces derniers partent avec le liquide rouge à la veille du match au stade, creusent un trou devant le but et y verse le sang. Car les sorciers disaient qu’ils allaient marquer à cet endroit», dit-il.

Mansour SAMB
jotaay.net