Validation de la stratégie nationale pour l’autonomisation économique des femmes et des filles : Ndèye Saly Diop Dieng interpellée sur le problème de la formation des femmes dans certains domaines

À la suite d’un processus participatif et inclusif avec les acteurs de l’écosystème qui a duré un an, le projet sur la stratégie nationale pour l’autonomisation économique des femmes et des filles établi entre 2020 et 2024, et son plan d’action, viennent d’être finalisés. En ce sens, le comité de pilotage a tenu une rencontre ce lundi à l’hôtel King Fahd Palace sous la présidence de Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la femme, de la famille et du genre pour la validation.

La femme sénégalaise continue toujours à traîner le pas au bas de l’échelle, et ce, malgré les multiples gestes et initiatives mis en marche par l’État pour les aider à retrouver une meilleure place dans la société, mais aussi dans l’économie du pays. Le SNAEF est l’une de ces stratégies posées par le ministre Ndèye Saly Diop Dieng. “Elles représentent 39% de la population active, la majorité travaille dans des conditions précaires, sont mal payées et ne bénéficie pas de protection sociale, étant donné que les secteurs informels dans lesquels elles évoluent n’en tiennent pas compte”, a dénoncé Penda Seck Diouf, la représentante de la société civile. Poursuivant son propos, elle estime que même si les financements et autres soutiens sont bien appréciés, l’élément clé reste la formation de ces dernières pour qu’elles puissent grimper les échelons. Ainsi, lors de la rencontre avec les organes plaidant pour la même cause, dont l’ONU FEMME, les représentants des députés au niveau de l’Assemblée Nationale, le secteur privé et la société civile, entre autres acteurs, elles ont toutes convergé vers un centre d’intérêt : Outiller les femmes en terme de connaissance pour qu’elles maîtrisent les terrains sur lesquels elles évoluent afin d’y gagner plus et s’assurer un avenir meilleur au même titre que les hommes. Du reste, l’Honorable Fatou Diouf représentant l’assemblée Nationale et Nicole Gakou représentant le secteur privé se rejoignent. Toutes deux interpellent le ministre sur la nécessité de formation des femmes dans des domaines jugés par certains d’inappropriés pour elles. Une chaîne de plaidoyers à l’endroit du ministre de la femme, qui ne laisse pas indifférente cette dernière.

Cette réunion leur permettra de discuter sur plusieurs points constituant un frein à l’émancipation de la femme au niveau social et économique.