C’est le ministre des Transports qui en avait fait la révélation, face au collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage (Ccuap). Le concessionnaire, Eiffage, devenu Secca, ne paye que 1000 francs Cfa l’an pour la location du foncier de l’autoroute à péage. Mais, il y a pire, puisque l’entreprise n’aurait pas payé 10 000 francs Cfa, depuis le début de l’exploitation de l’infrastructure
«En clair, depuis le début de l’exploitation du premier tronçon, Eiffage a été taxée à hauteur de 7000 Fcfa. Et je me demande même si cette somme a été payée. Lors des négociations, Eiffage et l’Etat étaient partis sur zéro franc, c’est après qu’ils ont mis symboliquement ce montant», informe une source de Libération.
Le quotidien d’information renseigne que cette clause secrète, parmi tant d’autres, figure dans le contrat initial signé avec l’Etat du Sénégal qui a aussi accordé plusieurs faveurs fiscales et douanières à Eiffage.
Mais, «’Etat s’est entouré de plusieurs avocats pour revoir certaines clauses du contrat. Et s’il faut aller en contentieux, nous le ferons», ajoute la source qui est visiblement proche du dossier.