Dans sa Questekki n° 268 du mardi 14 septembre, Mamadou Lamine Diallo a abordé la problématique des troisième mandats en Afrique. Selon le parlementaire, le français Alpha Condé est un cas d’école.
Le député a, d’emblée, déploré ce qui s’est passé en Guinée avait fini d’installer “le chaos ethniciste et la malédiction de la bauxite“avant d’être capturé par les putschistes. Toute chose qui le pousse à soutenir que “la Charte de bonne gouvernance de la CEDEAO doit être modifiée dans ce sens“. Selon Mamadou Lamine Diallo, il urge d’établir la règle des deux mandats présidentiels de cinq ans maximum.
Weah et Umaro
Et de se féliciter des présidents Umaro de Guinée Bissau et Weah du Libéria qui se sont exprimés publiquement contre les forcings du troisième mandat. “Dans le fond, la CEDEAO, affaiblie, n’a pas les moyens d’adopter ce point de vue et de le défendre“, a-t-il notamment expliqué.
Intervention militaire au Mali et en Guinée
Mamadou Lamine Diallo s’est également intéressé aux situations de la Guinée et du Mali. “Les interventions des forces spéciales au Mali et en Guinée nous posent une équation à résoudre. Destinées à lutter contre le terrorisme, elles se mêlent de gouvernance politique et prennent le pouvoir d’Etat face à des prédateurs indéfendables. Il faut donc trouver un mécanisme efficace pour empêcher les troisièmes mandats. C’est un impératif. Au Sénégal, l’unité de l’opposition démocratique s’est révélée impossible jusqu’ici“, a-t-il conclu.
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