À l’heure des investitures aux prochaines locales, Il est d’une lapalissade de dire que la température de la démocratie interne fait bouillonner la marmite PASTEF.
Ce constat en soi n’est pas inquiétant, car s’inscrivant dans la normalité de la vie. Un parti politique, garni de militants ambitieux est un parti qui vit!
Cet état de fait, stimule une recherche perpétuelle de la perfection et une constance dans la dynamique de massification. La compétition démocratique secrète également l’émergence d’idées novatrices. Chacun voudra se départir de ses adversaires avec des propositions nouvelles et originales.
Dans un tel contexte, le parti en question, devrait en sortir gagnant à tous les coups. Ceci dit des ambitions démesurées pourraient remettre en cause le véritable sens du militantisme politique et ferait exploser la marmite ou rendre son contenu incomestible. La seule soupape capable de libérer la pression issue des ambitions, devrait rester l’intérêt général et le sursaut patriotique.
Des aspirants à la gestion des collectivités territoriales, qui font de l’atteinte de leurs desseins, une question « de vie ou de mort », sont inconscients de la lourde responsabilité qui les attend!
In concreto, Pastef devrait se réjouir de ce choc des ambitions de ses militants, tout en restant vigilant à faire prévaloir la discipline de parti et l’hégémonie de l’intérêt général sur les individualités.
Le parti encourage les primaires, ce qui donne le ton sur la place centrale de la bonne gouvernance, dans son programme politique.
Abib Diop, Pastef