Vers un réaménagement du calendrier scolaire en raison de la grève

Vers un réaménagement du calendrier scolaire en raison de la grève

Le chef de l’Etat a évoqué, mercredi, en Conseil des ministres, « l’urgence » de réfléchir au réaménagement du calendrier scolaire en raison des retards engendrés par la grève des enseignants.

Après des mois de perturbation à cause de la grève des enseignants. Le président de la République Macky Sall a évoqué l’urgence d’engager une réflexion sur le réaménagement du calendrier scolaire », écrit le ministre, porte-parole du gouvernement.

Macky Sall a également demandé aux membres du gouvernement de réfléchir à « la mise en place d’un Conseil national de l’éducation et de la formation ».
L’instance qui devrait naître d’une telle réflexion servira de « cadre consensuel et inclusif de supervision des orientations, actions et performances du système éducatif ».

« Le chef de l’Etat salue l’effort budgétaire exceptionnel de près de 100 milliards de francs CFA [fourni] par l’Etat pour revaloriser de façon significative, à compter du 1er mai 2022, les traitements, salaires et rémunérations des enseignants et personnels d’encadrement du système éducatif », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

Après de longues négociations, le gouvernement a signé un accord, samedi 26 février, avec l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique, le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal et le Syndicat des enseignants libres du Sénégal et le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’enseignement du Sénégal.
L’accord a été conclu après plusieurs semaines de grève des enseignants.

Le Syndicat autonome des enseignants du moyen-secondaire et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire ne l’ont pas signé, souligne L’AS.

Leurs délégués « ont pris acte des propositions faites par le gouvernement » et ont décidé de se donner le temps de les étudier avec leurs militants.
Ces deux syndicats ont toutefois demandé à leurs militants de retourner dans les classes.

Les enseignants en grève réclamaient une « amélioration » de leur rémunération et la correction des « iniquités » de traitement entre eux et certains fonctionnaires.