L’ancien Premier ministre invite l’opposition à boycotter les élections législatives du 31 juillet prochain. Dans un texte partagé sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye estime que la décision du régime en place de maintenir le parrainage citoyen, condamné par la justice internationale, devrait conduire au boycott des élections législatives.
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et du travail (Act), Abdoul Mbaye, sonne la révolte de l’opposition. Réagissant à la décision du régime en place de maintenir le parrainage citoyen, nonobstant la décision de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans son arrêt rendu le 28 avril 2021 et dans lequel, elle ordonne à l’Etat du Sénégal de supprimer le parrainage, l’ancien Premier ministre du président Macky Sall invite tout simplement ses camarades de l’opposition, au boycott de ce scrutin prévu le 31 juillet prochain.
« Y en a marre de toujours suivre Macky Sall dans ses complots contre l’opposition. Le maintien d’un parrainage condamné par la justice internationale devrait conduire au boycott des élections législatives. Pourquoi participer à un jeu dont il fixe les règles pour être certain de le gagner ? », a martelé le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et du travail, dans un texte posté sur sa page Facebook.
« Nous ne servirions plus de faire valoir dans une démocratie malmenée, qui ne l’est plus que de nom. Son assemblée restera une chambre d’applaudissements, d’enregistrement de lois violant les engagements internationaux du Sénégal et la dignité des citoyens », a encore ajouté Abdoul Mbaye.
Poursuivant son propos, l’ancien Pm dit ainsi attirer « l’attention du reste du monde sur les pratiques abominables de Macky Sall ,malmenant la démocratie sénégalaise; et au moins l’étranger comprendra mieux cette fois les prochains soubresauts qui guettent le Sénégal ».
« Absente du Parlement, l’opposition se consacrera alors aux échanges directs avec les populations partout dans le pays, afin de créer le sursaut dont il a besoin », souligne le leader de l’Act qui précise : « je reste autant que possible solidaire des décisions qui seront celles de la coalition de partis politiques à laquelle nous appartenons ».
Sudquotidien.sn