Les opérations de sécurisation menées par l’armée dans le nord de la Casamance contre des bases du Mouvement des forces démocratiques de Casamance se poursuivent.
L’armée poursuit le démantèlement des bases des combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance dirigé par Salif Sadio dans la partie nord de l’arrondissement de Sindian. Au deuxième jour de cette offensive lancée dimanche dernier, des flux de réfugiés sont notés à « Sibanor, Badiagar, Boyam, Kanilaye, Kampane, informe une source. Aucun bilan n’est encore rendu public.
Selon le porte-parole du gouvernement gambien, Ebrima Sankareh, « le Président Adama Barrow a demandé une vigilance accrue, des patrouilles frontalières robustes et une sécurité renforcée à la frontière pour la sécurité des citoyens et la sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays contre toute menace étrangère potentielle ».
D’après Le Soleil, au niveau des organisations impliquées dans la recherche de la paix, c’est l’inquiétude. La communauté Sant’Egidio, engagée depuis des années dans la médiation de ce conflit, a exprimé sa profonde préoccupation sur les évènements en cours dans le nord de la Casamance. L’organisation catholique « exige la fin des opérations militaires actuelles de l’armée sénégalaise afin de sauvegarder la stabilité de la zone concernée et de maintenir ouverte la voie du dialogue ».
Cette offensive de l’armée intervient plus d’un mois après les affrontements mortels qui ont opposé le Mfdc à des militaires sénégalais déployés en Gambie dans le cadre de la mission de sécurisation de la Cedeao.
leral