Au 29e jour de l’invasion russe en Ukraine, 4,3 millions d’enfants ukrainiens ont été déplacés. Trois sommets (G7, Otan, UE) sont prévus à Bruxelles et les pays occidentaux comptent consolider l’arsenal de mesures contre la Russie pour l’inscrire dans la durée. Les forces russes assiègent toujours la grande ville portuaire du sud, Marioupol. Des contre-attaques ont permis aux Ukrainiens de regagner du terrain près de Kiev.
Les points essentiels :
► Plus de la moitié des enfants ukrainiens sont déplacés après un mois de guerre, soit 4,3 millions d’enfants, d’après l’Unicef.
► Ce jeudi, les pays occidentaux se réunissent à Bruxelles pour trois sommets : celui de l’Otan ce matin et ceux du G7 et du Conseil européen dans l’après-midi. Joe Biden est arrivé cette nuit dans la capitale belge pour participer aux rencontres. Il se rendra ensuite en Pologne.
► Les troupes russes tentent toujours, sans succès, d’encercler Kiev. Certains quartiers résidentiels de la capitale ont été visés par des frappes ce mercredi. Les bombardements se poursuivent sur de nombreuses villes ukrainiennes, comme Kharkiv, Marioupol, Odessa, Mykolaïv, mais sans avancée stratégique majeure.
► Kiev et Moscou ont chacune qualifié de « difficiles » les pourparlers menés avec la Russie en vue d’une cessation des hostilités, les deux parties se rejetant la responsabilité des blocages.
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11h11 : 15 000 civils déportés de Marioupol en Russie, selon les autorités locales
« Les habitants du quartier de la rive gauche commencent à être déporté en masse vers la Russie. Au total, près de 15 000 habitants de Marioupol ont été soumis à une déportation illégale », dit le conseil municipal de Marioupol dans un communiqué.
11h04 : Volodymyr Zelenski demande à l’Otan « une aide militaire sans restriction »
« Pour sauver les gens et nos villes, l’Ukraine a besoin d’une assistance militaire sans restriction. De même que la Russie utilise, sans restriction, tout son arsenal contre nous », a déclaré le président ukrainien dans un message vidéo publié sur son compte Telegram à l’attention des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance atlantique, réunis en sommet extraordinaire à Bruxelles.
Il accuse également la Russie d’utiliser des bombes au phosphore, alors qu’elles sont interdites par le droit international sur des zones peuplées ou lorsqu’elles visent des civils. « Ce matin (…) il y a eu des bombes russes au phosphore. Des adultes ont été tués et des enfants ont été tués à nouveau », affirme Volodymyr Zelensky dans une vidéo sur Telegram. Un autre responsable local de Lougansk avait déjà accusé le 13 mars les forces russes d’utiliser des bombes au phosphore. Et un responsable d’Irpin, à la périphérie nord-ouest de Kiev, avait relayé mercredi sur les réseaux sociaux des accusations similaires concernant sa ville.
10h59 : L’Allemagne envisage de « suspendre » la fermeture de certaines centrales à charbon
Dans un accord signé entre les partis de la coalition d’Olaf Scholz, le chancelier allemand, il est néanmoins inscrit que « nous maintenons l’objectif d’une sortie du charbon, idéalement d’ici 2030 », le cap fixé par le gouvernement lors de son entrée en fonction fin 2021. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les prix du gaz atteignent des records sur le continent européen.
10h30 : Le maire d’une ville ukrainienne, installé au pouvoir par les forces russes, sanctionné par Londres
Galina Danilchenko, le maire de Melitopol installé par les Russes après l’enlèvement du légitime maire ukrainien Ivan Fedorov, fait partie des personnes touchées par les nouvelles sanctions britanniques. C’est la première fois que le Royaume-Uni sanctionne directement un individu pour avoir collaboré avec les forces russes en Ukraine.
10h16 : Pékin rejette l’accusation de « mensonges éhontés » de l’Otan
La Chine renvoie au patron de l’Otan ses accusations de « désinformation », après que Jens Stoltenberg lui a reproché de répandre des « mensonges éhontés » sur l’invasion de l’Ukraine. « Accuser la Chine de faire de la désinformation sur l’Ukraine, c’est en soi de la désinformation », a répliqué le ministère chinois des Affaires étrangères. La Chine se présente comme une puissance neutre et reproche à l’extension de l’Otan d’être responsable de la crise ukrainienne.
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10h13 : Zone euro : l’activité ralentit sous l’effet de la guerre en Ukraine
La croissance de l’activité économique en zone euro a ralenti en mars dans le secteur privé, subissant l’impact de la guerre en Ukraine, selon l’indice PMI composite publié par le cabinet S&P Global qui pointe un risque de contraction au deuxième trimestre. Principale conséquence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les prix se sont envolés en mars, en particulier ceux de l’énergie. Parallèlement, les difficultés d’approvisionnement se sont accrues, sous l’effet de nouveaux confinements en Chine liés à la crise sanitaire.
09h44 : De nouvelles sanctions de Londres visant des entités russes et bélarusses
Cinquante-neuf personnalités et entreprises russes et six biélorusses sont concernées, annonce le gouvernement britannique, notamment le géant russe des diamants Alrosa ou le groupe privé de services militaires Wagner, ou encore le fondateur de Tinkoff Bank Oleg Tinkov. Polina Kovaleva, fille de la maîtresse supposée du ministre des Affaires étrangères Sergeï Lavrov, est elle aussi ciblée par ces sanctions. Maria Pevchikh, journaliste d’investigation russe, militante et chef de l’unité d’investigation de la Fondation anticorruption (FBK), avait dénoncé le 10 mars sur Twitter le train de vie de cette proche supposée de Sergueï Lavrov.
Polina’s mom and Lavrov have been together for around two decades now. Polina’s biological dad isn’t super rich. She doesn’t have an oligarch husband. But at the age of 21, she bought this apartment in London on Kensington High Street for £4.4m. pic.twitter.com/zjRqAUu2RB
— Maria Pevchikh (@pevchikh) March 10, 2022
09h30 : Tous les chefs d’États membres de l’Alliance sont arrivés à Bruxelles pour le sommet de l’Otan
Les chefs d’État de l’Otan posent pour une photo de groupe lors d’un sommet extraordinaire de l’Otan au siège de l’Organisation à Bruxelles, le jeudi 24 mars 2022. AP – Thibault Camus
09h10 : Jens Stoltenberg devrait reporter son départ du poste de secrétariat général de l’Otan d’un an
Le secrétaire général de l’Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, devrait prolonger son mandat d’un an en raison de la guerre en Ukraine, rapportent jeudi plusieurs médias norvégiens en citant des sources anonymes. Le mandat de Stoltenberg doit se terminer le 1er octobre et il devait devenir gouverneur de la banque centrale de Norvège avant la fin de l’année.
Le secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg s’exprime lors d’une conférence de presse précédant un sommet de l’OTAN au siège de l’Organisation à Bruxelles, le mercredi 23 mars 2022. AP – Olivier Matthys
08h59 : La Belgique augmente de 10% le budget de son armée
Le gouvernement belge a décidé quelques heures avant l’ouverture d’un sommet de l’Otan de consacrer un milliard d’euros supplémentaire à ses dépenses militaires, en plus des 10 milliards déjà prévus, selon le journal belge l’Echo, une décision motivée par la guerre en Ukraine.
08h45 : Plus de la moitié des enfants ukrainiens sont déplacés après un mois de guerre d’après l’Unicef
« Un mois de guerre en Ukraine a entraîné le déplacement de 4,3 millions d’enfants – plus de la moitié de la population enfantine du pays, estimée à 7,5 millions », précise le Fonds des Nations unies pour l’enfance.
08h42 : « Pour l’instant, la Russie ne veut pas négocier quoi que ce soit : ce qu’elle veut c’est occuper le terrain », déclare le haut représentant de l’UE pour les Affaires extérieures
Les autorités russes n’ont pas l’intention de négocier un cessez-le-feu en Ukraine pour l’instant, parce que leurs troupes sur le terrain n’ont pas atteint leurs objectifs militaires estime Josep Borell, interviewé à la télévision espagnole. « La Russie veut encercler la côte sud de l’Ukraine jusqu’à la frontière avec la Moldavie et priver l’Ukraine de son accès à la mer Noire. Elle ne veut négocier sérieusement que lorsqu’elle aura sécurisé sa position de force », explique-t-il.
08h19 : La marine ukrainienne affirme avoir détruit un navire de transport de troupes russes en mer d’Azov
« Le navire de transport de troupes Orsk a été détruit dans le port occupé de Berdiansk. Gloire à l’Ukraine ! », a écrit la marine dans un message sur son compte Facebook, accompagné de trois photos: un gros plan du navire non endommagé, et deux photos montrant, de loin, de la fumée dans le port et un bateau en feu, sans qu’on y distingue clairement le bateau.
07h55 : L’armée russe accusée d’utiliser des bombes au phosphore
Au moins quatre personnes sont mortes, dont deux enfants, et six autres ont été blessées dans des frappes russes sur la localité de Roubijné, près de Lougansk, dans l’Est de l’Ukraine, a indiqué jeudi le gouverneur de la région, Serguiï Gaïdaï. Il a ajouté que le bilan risquait de « s’avérer bien supérieur », accusant les Russes d’utiliser des bombes au phosphore. D’autres responsables de cette région ont accusé les Russes d’utiliser de telles bombes ces derniers jours, accusations invérifiables dans l’immédiat.
07h10 : Émission spéciale de RFI alors que l’invasion russe en Ukraine dure depuis un mois
Ce matin sur RFI, une émission spéciale avec Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique et chercheure au sein de la chaire Normes et Risques de l’IAE (Institut d’administration des entreprises) de Paris I Panthéon-Sorbonne et Joseph Henrotin, rédacteur en chef de la revue Défense et sécurité internationale, chargé de recherche au Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux (CAPRI).
Privé de pièces essentielles fabriquées en Ukraine, le deuxième constructeur automobile mondial reconnaît faire face à un dilemme: ne pas laisser tomber les sous-traitants ukrainiens tout en étant sûr de disposer des approvisionnements suffisants. Le groupe a donc décidé de garder ses fournisseurs en Ukraine et de créer des capacités hors du pays « car personne ne sait si la guerre s’étendra à l’ouest ou combien de temps elle durera », a déclaré à l’AFP le directeur des achats de Volkswagen Murat Aksel.
Le président français Emmanuel Macron, à gauche, et le président turc Tayyip Erdogan se serrent la main alors qu’ils participent à une réunion bilatérale avant le sommet de l’Otan pour discuter de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, au siège de l’Otan à Bruxelles, le jeudi 24 mars 2022. AP – Wolfgang Rattay
06h55 : Le secrétaire général de l’Otan s’exprime avant l’ouverture du sommet
Jens Stoltenberg s’exprime brièvement devant les journalistes en arrivant au siège de l’Otan, à Bruxelles. Poutine a commis une « grosse erreur » et a « sous-estimé » la résistance de l’Ukraine selon le secrétaire général de l’Otan. Il précise également que l’organisation va discuter de la nécessité de « réinitialiser » ses défenses à l’Est.
06h54 : Tributaire de la Russie pour ses armes, l’Inde réservée sur le dossier ukrainien
Les frontières que l’Inde protège avec de l’armement russe contre ses voisins pakistanais et chinois, expliquent, selon les experts, qu’elle paraisse « hésitante », aux yeux du président américain Joe Biden, dans sa réponse à l’invasion de l’Ukraine. Selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), 46% des importations indiennes provenaient de Russie ces cinq dernières années.
06h15 : Constantin Sigov, philosophe ukrainien, est resté à Kiev et témoigne au micro de RFI
Constantin Sigov est philosophe, directeur du Centre européen de l’Université Mohyla à Kiev. Il témoigne : « Nous sommes en train de voir des crimes de guerre commis systématiquement, méthodiquement par l’armée russe à proximité de Kiev ».
L’invité : Constantin Sigov, philosophe ukrainien resté à Kiev
05h30 : Comment les principaux candidats à l’élection présidentielle française se positionnent-ils sur la guerre en Ukraine ?
RFI a interrogé les portes-paroles des principaux candidats sur leurs positions dans le conflit en Ukraine. Elles sont à écouter ci-dessous. Pour aller plus loin sur le sujet, vous pouvez écouter Décryptage à 17h10 TU sur RFI.
Les positions des candidats Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Yannick Jadot et Fabien Roussel sur l’Ukraine
Pierre Firtion
Les positions des candidats Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour et Anne Hidalgo sur l’Ukraine
Pierre Firtion
05h00 : Les heures de réunion des trois sommets diplomatiques de la journée
Le sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan), qui réunit 30 États européens et nord-américains, devrait commencer vers 10h.
La réunion entre les dirigeants des pays du G7, composée des États-Unis, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Italie se déroulera entre 15 heures et 16h30.
À 16h30, le Conseil européen se réunit, avec la participation du président américain Joe Biden. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky devrait également intervenir.
04h37 : Une enquête sur des fréquences ouvertes de l’armée russe confirme des problèmes logistiques
Nos confrères du New York Times signent une enquête exceptionnelle (en anglais) qui atteste des difficultés de l’armée russe en Ukraine. Des dizaines de conversations radio entre ses membres ont été enregistrées par des organismes indépendants lors de l’assaut des Russes sur Makariv, une ville à l’ouest de Kiev, fin février.
« On ne sait pas pourquoi certaines unités russes utilisent des fréquences ouvertes, mais cela permet aux amateurs de radio d’écouter et d’enregistrer des conversations de première ligne en temps réel », s’étonne sur Twitter, Christiaan Triebert, journaliste enquêteur au New York times, avant de préciser que les enregistrements ont été recoupés avec des témoignages d’habitants et des photos géolocalisées et horodatées, pour s’assurer de leur authenticité. Les soldats russes se sont plusieurs fois retrouvés pris en embuscade, à court de carburant ou encore sans soutien aérien.
We focused on radio intercepts from the first 24 hours of the Russian assault on Makariv, a town west of Kyiv along the strategic E-40 highway. The intercepts give a rare unvarnished window into the operations of an invading army. pic.twitter.com/9gs1fD2L7d
— Christiaan Triebert (@trbrtc) March 23, 2022
04h00 : Après un mois de guerre, un « bilan extrêmement négatif » pour l’armée russe sur le terrain
Un mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, les experts militaires occidentaux croient déceler de plus en plus de signes qui démontreraient la situation précaire de l’armée russe sur le terrain. Vincent Tourret en fait partie. Il est chargé de recherches à la Fondation pour la recherche stratégique et son interview est à lire ici.
03h27 : La participation de Poutine au G20 irait « trop loin » pour le Premier ministre australien
Permettre au président russe Vladimir Poutine de participer au sommet du G20, qui doit se tenir à la fin de l’année en Indonésie, irait « trop loin », a déclaré jeudi le Premier ministre australien Scott Morrison.Le président russe a été invité à prendre part au sommet des vingt premières économies mondiales, qui doit se tenir en novembre à Bali, en dépit des appels à exclure Moscou du G20 en réaction à la guerre en Ukraine.
Mercredi, l’ambassadrice russe en Indonésie a affirmé que le président « à jusqu’à présent l’intention » de venir à ce sommet qui doit notamment réunir la Chine, les États-Unis, le Japon et des pays européens.
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03h15 : Volodymyr Zelensky appelle à manifester contre l’invasion russe
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé un appel enflammé aux citoyens du monde entier à manifester contre l’invasion russe de son pays, un mois jour pour jour après son commencement et à quelques heures d’une série de sommets à Bruxelles jeudi entre dirigeants occidentaux. « Allez-y avec des symboles ukrainiens pour défendre l’Ukraine, pour défendre la liberté, pour défendre la vie ! », a lancé Volodymyr Zelensky dans la nuit de mercredi à jeudi via un message vidéo en anglais.
02h58 : Des pourparlers « difficiles »
Les pourparlers russo-ukrainiens qui ont repris le 14 mars, sont « difficiles », indiquait mercredi 23 mars Mykhaïlo Podoliak, négociateur en chef côté ukrainien. De son côté, Moscou accuse les Ukrainiens de « changer constamment de position » et les États-Unis d’entraver les « difficiles négociations » avec Kiev. Pour la Russie, les négociations sont souvent utilisées comme une arme de guerre. Dimitri Minic de l’Ifri interrogé par Franck Alexandre :
Je pense que Kiev et Zelensky ne sont pas en reste dans ce domaine. Je pense que lui aussi joue une partition assez subtile sur les négociations et les pourparlers. Une manière de gagner du temps aussi. Mais je ne pense pas que Moscou se laisse abuser.
Dimitri Minic (Ifri): « L’armée russe a théorisé la négociation comme une arme »
Kharkiv, ville proche de la frontière russe et un des objectifs de Moscou au début de l’invasion, est entourée par les forces russes sur plusieurs côtés et les grands axes, mais n’est pas encerclée. Selon les autorités locales, depuis le 24 février, l’armée russe y a détruit des milliers de maisons à Kharkiv, et il ne reste plus aucun endroit sûr dans la ville.
Les troupes russes sont en train de perdre l’opération terrestre, les Ukrainiens repoussent leurs positions vers la frontière russe. Ils comprennent qu’ils ne sont pas en mesure de prendre le contrôle de la ville, qu’ils ne peuvent pas l’encercler et c’est pourquoi ils ont recours à cette tactique consistant à terroriser constamment la population civile. Ils forcent les gens à quitter la ville en rendant la vie normale impossible à Kharkiv. Une bonne partie des gens a commencé à quitter la ville quand il est devenu clair que la Russie larguait des bombes sur les zones résidentielles. On a compris que c’était pur mensonge, lorsqu’ils assuraient qu’ils ne cibleraient que les installations militaires. Leur tactique consiste à détruire toutes les infrastructures civiles, les écoles, les jardins d’enfant, les établissements médicaux.
Le constructeur automobile français était l’objet de critiques croissantes face à la reprise récente de ses activités sur le sol russe. La pression est montée d’un cran mercredi, quand le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé aux sociétés françaises de quitter la Russie citant Auchan, Leroy Merlin et Renault.
Peu après, le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a salué mercredi soir la décision de Renault de suspendre les activités de son usine à Moscou, quelques heures après avoir appelé à un « boycott » mondial du constructeur automobile français Renault.
I welcome @renaultgroup’s statement on cessation of industrial activities in Russia. Responsible move against the backdrop of Russia’s ongoing barbaric aggression against Ukraine. https://t.co/8LFGoGz94e
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 23, 2022
►Le constructeur automobile Renault annonce suspendre les activités de son usine à Moscou
00h01 : L’Occident mettra en garde Poutine lors de trois sommets ce jeudi
Les pays occidentaux préviendront jeudi le président russe Vladimir Poutine que son pays paiera un prix « exorbitant » pour l’invasion de l’Ukraine, à l’occasion de trois sommets – de l’Otan, du G7 et de l’Union européenne – qui se tiendront jeudi en présence du président américain Joe Biden.
Cette journée de réunions vise à maintenir l’unité occidentale et débutera au siège de l’Alliance atlantique à Bruxelles, où les dirigeants conviendront de renforcer les forces militaires sur le flanc oriental de l’Europe.