Le ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, a reconnu mardi des tensions dans l’approvisionnement en hydrocarbures en raison de la crise en Ukraine mais assure que le pays n’est pas en rupture de produits pétroliers, rapporte Aps.
« La situation est très tendue, mais nous ne sommes pas en rupture », a dit Mme Gladima, qui a déjà rencontré à ce sujet le Groupement professionnel de l’industrie du pétrole au Sénégal (GPP).
Elle a souligné la nécessité de « rassurer les populations », ajoutant que le secteur du pétrole ’’n’a jamais’’ été en reste dans les actions engagées par le président de la République, Macky Sall, depuis le début de la crise provoquée par la guerre en Ukraine.
« Nous pensons qu’aujourd’hui, on ne devrait jamais avoir de pénurie’’ en l’état actuel de la situation, ’’mais on ne sait pas d’ici quelque temps », a déclaré la ministre du Pétrole et des Energies
Selon Sophie Gladima, « à l’heure actuelle, des précautions ont été prises », surtout concernant l’approvisionnement en kérosène.
Elle signale qu’il y a « des méthodes de travail’’ entre les compagnies pour faire des échanges de produits, la distribution de carburant dans les stations de service relevant surtout d’un « problème d’accès’’.
« Le produit existe, c’est un problème d’approvisionnement, d’accès. La Société africaine de raffinage (SAR) était à l’arrêt. On devait utiliser les camions-citernes. Les embouteillages ont retardé l’arrivé des produits dans les points de vente. Néanmoins, ce week-end, des autorisations ont été données pour ravitailler les points de vente », a expliqué la ministre.
Sophie Gladima a assuré de l’amélioration de la disponibilité de gaz butane, avant de dénoncer « le ‘marché parallèle dans la distribution de bonbonnes de gaz ».
PETROSEN, la Société des pétroles du Sénégal, entreprise à participation publique majoritaire, « va rentrer dans la danse pour distribuer du gaz butane pour satisfaire les besoins du pays’’, a-t-elle annoncé, sans plus de détails.