Ce devait être une manifestation pacifique pour protester contre la présence de l’armée française et plus globalement contre la politique de la France au Gabon. Mais les autorités ont interdit cette marche qui devait se tenir à Libreville, sur initiative d’une partie de l’opposition et de la société civile, informe Africanews.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur gabonais, Lambert Noel Matha, a tenu à rappeler que des accords de coopération et de défense lient Libreville et Paris qui, par ailleurs, entretiennent d’excellents rapports diplomatiques.
Malgré sa petite taille, le Gabon a une position hautement stratégique pour la France. Depuis l’indépendance du pays en 1960, Paris y déploie des militaires. Ils sont environ 350 actuellement.