Certains signes de la maladie sont faciles à reconnaître, mais d’autres sont plus vagues, en particulier chez la femme. Les affections urogénitales, le syndrome des ovaires polykystiques, et les antécédents de diabète gestationnel peuvent vous mettre la puce à l’oreille.
Problèmes gynécologiques
Certaines affections urogénitales peuvent être des signes de diabète. Les symptômes génitaux peuvent se manifester davantage chez les femmes que chez les hommes. Des infections urinaires à répétition, par exemple, ainsi qu’un taux élevé de sucre dans le sang, sont deux signes importants à prendre en compte. Le diabète provoque l’excrétion d’une plus grande quantité de glucose dans l’urine, ce qui entraîne une augmentation des infections des voies urinaires. Cependant, certains de ces symptômes sont souvent mal compris, surtout par les femmes ménopausées plus âgées. La sécheresse vaginale et l’inconfort pendant les rapports sexuels sont aussi des signes de diabète, et le gain de poids augmente également les risques.
Syndrome des ovaires polykystiques
Ce trouble hormonal survient lorsqu’une femme produit un excès d’androgènes. Non traités, les ovaires polykystiques peuvent entraîner un certain nombre de complications, y compris le diabète. Le dénominateur commun entre le syndrome et le diabète est la résistance à l’insuline, une condition dont souffrent jusqu’à 70 % des personnes atteintes d’ovaires polykystiques.
Antécédents de diabète gestationnel
Le diabète gestationnel est un type spécifique de diabète qui n’apparaît qu’au cours de la grossesse, entraînant des niveaux élevés de sucre dans le sang qui pourraient nuire à la fois à la personne enceinte et au bébé. Or, certains des symptômes du diabète, comme l’augmentation de la soif, de la miction et de la fatigue, sont tous courants pendant la grossesse, de sorte qu’une femme enceinte ne pense pas forcément à consulter un médecin. Pour éviter de passer à côté de la maladie, un dépistage au cours des premiers mois de grossesse est vivement conseillé. Le diabète gestationnel est un signe avant-coureur très important. Les personnes qui en souffrent ont entre 50 et 70 % de chance d’avoir le diabète plus tard dans la vie.
Source: santemagazine.fr