Rassemblement de YAW: Alioune Tine appelle le Préfet à autoriser la manifestation pacifique de l’opposition

Rassemblement de YAW: Alioune Tine appelle le Préfet à autoriser la manifestation pacifique de l'opposition

La coalition Yewwi Askan Wi se rassemble, ce mercredi 8 juin, à la Place de la Nation, ex Obélisque pour protester contre la rejet de leur liste nationale pour les législatives de 2022. Du coté du pouvoir, les membres de la coalition Benno Bokk Yakkar ont décidé d’apporter leur riposte à la manifestation de YAW. Une journée qui risque d’être sous haute tension avec les déclarations va-t-en guerre des partis politiques. Surtout que le préfet de Dakar n’a pour le moment notifié à aucun de ces organisateurs d’une autorisation à manifester sur les lieux.

Pour Alioune Tine, le Fondateur AfrikaJom Center, « baliser les voies d’élections législatives transparentes, libres et apaisées, c’est d’autoriser la manifestation pacifique de l’opposition », a t-il indiqué dans un communiqué. Abordant les décisions controversées du Conseil Constitutionnel et les polémiques, Alioune Tine considère que le « moment est venu de digérer et de tourner la page du précontentieux électoral et de préparer la campagne des législatives. »

Ainsi, pour un climat politique apaisé, Afrikajom Center s’est entretenu avec Ousmane Sonko, leader de Pastef et tête de liste de la Coalition Yewwi Askan Wi, Mamadou Lamine Diallo, leader de Tekki et membre de la Coalition Wallu Sénégal et Aminata Touré tête de liste de la coalition Benno Bokko Yakaar.

Alioune Tine a ainsi  » appelé solennellement l’opposition à manifester pacifiquement ». Chose qu’il a réussi. En effet non seulement il a reçu « l’assurance que la manifestation prévue le mercredi 8 Juin va se dérouler dans les conditions pacifiques ». Mieux, les membres de la coalition YAW ont même pris l’engagement de nettoyer les lieux du rassemblement. »

Alioune Tine de rappeler aux autorités que « la manifestation étant un droit constitutionnel avec ses garanties, il n’y a aucune raison pour les autorités publiques de l’interdire. »

Pour Africajom Center, dans un Etat de droit, « cette manifestation est à considérer à la fois comme l’expression ordinaire d’un acte démocratique face à un sentiment d’injustice, et aussi comme une sorte de lancement de la campagne et de communication entre formations politiques, militants et acteurs. »

De ce point de vue, Alioune Tine soutient que « cela devrait rassurer l’ensemble des acteurs politiques. Dans cet état d’esprit, toute autre contre-manifestation et ou interdiction pourraient être sources de tensions inutiles aux conséquences imprévisibles. Afrikajom Center appelle solennellement les autorités politiques et administratives à autoriser la manifestation. »