On l’a connu danseuse, styliste, puis chanteuse. Elle vient d’ajouter une autre corde à son arc, celle de politicienne. Oumou Sow, en véritable amazone, qui n’a jamais caché ses ambitions de devenir un leader dans son domaine, s’est donc alliée au camp présidentiel, pour s’en donner les moyens.
Dès lors, elle a décidé de militer aux côtés de Cheikh Ahmed Tidiane Ba, le directeur des Impôts et Domaines, grâce à qui elle a attrapé le virus de la politique, lit-on dans les colonnes de l’Observateur. Sur la question de son compagnonnage avec Karim Wade tant chanté par l’interprète de « Fly to fly » toujours selon le journal du groupe Futurs Medias, elle soutient que cette situation s’est opérée grâce à une campagne électorale.
« J’étais pour son père Abdoulaye Wade et j’ai été payée pour animer une caravane. Donc, je peux dire que j’ai vendu mon image pour la réélection der Wade. En ce temps, ironie du sort, c’est Macky Sall qui avait le budget de la campagne. Très souvent, je me retrouvais avec Karim Wade sur le terrain, à vanter les mérites de son père.
Très vite, certains y ont vu un lien très étroit et ont commencé à me prêter une relation particulière avec lui. Alors qu’il n’en était rien. Mais à part le fait d’avoir battu campagne à ces côtés pour son père, nos rapports n’ont jamais évolué. Depuis qu’il est installé au Qatar, il n’a pas non plus donné signe de vie. Il n’a fait aucun acte pour rassurer ses militants. J’ai vu mieux en la personne de Cheikh Ba, et me suis rangée à ses côtés », explique la danseuse.