« Je dénonce fermement le geste du Leader de Pastef, geste indigne de son rang ! Je marque ma solidarité aux confrères de la chaîne nationale et invite tous les journaliste à en faire autant. » Voici les mots qui ont valu des menaces à Khalifa Diakhaté qui avait fait une sortie pour soutenir les confrères de la Rts, quand Ousmane Sonko avait éjecté le micro de la Radio Télévision Nationale hors de son champ de vision, lors de la campagne électorale. Le journaliste de Emedia revient à la charge.
Le journaliste ne cherche ni à plaire ni à déplaire…
« Certains sont prompts à coller des étiquettes à ceux qui disent des vérités qui ne vont pas dans leur sens, en oubliant qu’ils peuvent en payer les conséquences. Ils comprennent ce qu’ils veulent bien comprendre, mais ce n’est pas ce qui va me déterminer. Un militant est un militant, mais il doit respecter le travail du journaliste qui ne cherche ni à plaire ni à déplaire. Quelle que soit la popularité d’un homme politique, le journaliste que je suis, reste droit dans ses bottes ! Les tentatives d’intimidation seront vaines!« , a déclaré Khalifa Diakhaté sur Senego.
Les intimidations ne passeront pas…
Le journaliste de Emedia ne reculera devant rien. « Quand j’ai interpellé le Président Abdoulaye Wade en 2008 sur ses velléités de « dévolution monarchique », il m’a traité d’insolent et m’a demandé de venir lui poser la question à Dakar, sur un ton menaçant, et ça ne m’a pas arrêté. Vous connaissez la suite de l’histoire en 2011. Donc voyez si je suis sensible à des tentatives de corruption, menaces ou tentatives d’intimidation de politiciens ou de militants« , a-t-il rappelé.
Il poursuit : « Quand ça les arrange, tu es bon, quand c’est le contraire, tu es vendu. Dorénavant toute personne qui s’aventurera à le faire devra le prouver devant un juge ! »
Les menaces…
Khalifa Diakhaté dit ses vérités. « Je veux bien rester gentil, faire preuve de dépassement face à l’irresponsabilité et la mauvaise foi de certains militants, de quelque bord que ce soit, motivés par des intérêts partisans, mais les accusations gratuites, c’est terminé ! Qu’ils aillent chercher leurs corrompus ailleurs« , a clamé le journaliste qui ne compte pas se laisser faire.
« Je dénoncerai ce que MOI, en mon âme et conscience, jugerai utile de dénoncer pour l’intérêt général, en toute indépendance, mais nul ne me dictera quoi dire et à quel moment le dire. je ne suis pas là pour enfoncer des portes ouvertes. Rien à prouver, rien à démontrer. Le terrorisme de la pensée unique ne passera pas! En tout cas pas avec moi », a fait savoir l’ancien du Gfm.