Comme annoncé, l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) a organisé ce samedi, à Dakar, un séminaire sur les lois du jeu, en prélude à la prochaine Coupe du monde de football qui se déroulera au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022.
Instructeur technique FIFA/CAF et président de la Commission centrale des arbitres (CCA), Malang Diédhiou a pris 3h pour partager son expérience avec les journalistes sportifs qui étaient venus en nombre.
Le rôle de l’arbitre : assurer la protection des joueurs et du jeu
Le retraité a commencé par rappeler que le rôle de l’arbitre est d’assurer la protection des joueurs et du jeu. Mais, il reconnaît que la plupart de leurs décisions sont incomprises et commentées. C’est d’ailleurs raison pour laquelle il a tenu à partager des images qui prouvent qu’ils sont souvent mal jugés, lors des matchs de football auquels ils officient.
Présentation de plusieurs topics
Malang Diédhiou a présenté plusieurs topics : les 5 remplacements en 3 arrêts, plus 1 en cas de prolongation sauf si c’est expressément écrit dans le règlement de la compétition. Avant de présenter des vidéos de tests physiques pour arbitres, sur les duels (contact irrégulier), la faute technique, la simulation, la faute de main dans la surface. Sur ce dernier point, il a convoqué les amendements de la FIFA où il y a penalty lorsque le joueur touche le ballon du bras ou de la main en ayant artificiellement augmenté la surface couverte par son corps. Ou lorsqu’il marque un but directement de la main ou du bras, même de manière accidentelle (s’applique également au gardien) ou immédiatement après que le ballon a touché son bras ou sa main, même de manière accidentelle.
La VAR, un point essentiel
À la retraite après la Coupe du monde 2018 en Russie où il a fait quatre matchs dont la troisième place, Malang Diédhiou a bouclé le séminaire par un exposé sur la VAR. Un point qu’il trouve essentiel à l’occasion de son face à face aux les journalistes sportifs qui devront couvrir le Mondial au Qatar. Les occasions où l’assistant vidéo peut intervenir et le retard dans la prise de décision de l’arbitre pour que l’action se poursuive afin de rectifier au besoin, sont les éléments clés évoqués dans cet exposé sur la VAR. A la fin de ce séminaire, l’instructeur a reçu les félicications des journalistes sportifs qui visiblement sont tombés sous le charme du président de la Commission centrale des arbitres (CCA).