Mah Keita invitée de nos confrères de rewmi, revient sur le divorce du groupe Takeifa, elle compte tirer sa révérence très tôt dans le monde de la musique. Un modèle de maîtrise de vie. Ce qui ne surprend guère de la part de celle qui se consacre à la défense de l’identité des albinos, pour un monde de l’équilibre des différences.
Peut-on s’attendre à une reconstitution du groupe ?
Les autres membres peut-être ! Je suis peut-être un peu vieux jeu vous direz, mais je compte tirer ma révérence très tôt sur le plan musical. Je ne veux pas être de celles qui jouent jusqu’à 50 voire 60 ans. J’aimerai bien faire ce que j’ai à faire le plus tôt possible et me consacrer à d’autres activités. « Carrière ba paré dem diamou dji yallah », je suis dans cette optique.
Qu’en est-il de votre carrière d’artiste ?
Mon orientation musicale à moi s’achemine plutôt vers le jazz, j’ai senti que ma vocation y était. Je suis instrumentiste et c’est une grande école pour moi, ce style musical m’a permis de beaucoup évoluer. Je le vois comme un style qui permet aux instruments de s’exprimer. J’ai choisi le jazz pour m’exprimer musicalement. D’ailleurs j’ai commencé à sortir quelques singles et actuellement je travaille sur un projet EP que je compte sortir en 2023/
Vous vous activez en faveur des personnes atteintes d’albinisme. Est-ce facile de mener le combat ?
Ce n’est jamais facile de mener un combat ! Quel qu’il soit. Aucun combat n’est simple, surtout dans un pays comme le nôtre où la communication sur les minorités est déficitaire. Il n’y a pas beaucoup de communication sur les particularités des minorités. Une artiste comme moi par exemple, ce qu’elle fait, c’est mettre son image au service de ma communauté pour informer plus, sensibiliser plus. C’est ça en fait qui est le plus important et non juste chercher du profit, des produits, ou des moyens, des infrastructures et leur offrir. Mais plutôt leur offrir cette possibilité de croire en cette communauté, une possibilité de croire en eux. C’est ça d’ailleurs qui est mon principal combat bien qu’informer les gens ne soit pas une chose facile.
Les autres membres peut-être ! Je suis peut-être un peu vieux jeu vous direz, mais je compte tirer ma révérence très tôt sur le plan musical. Je ne veux pas être de celles qui jouent jusqu’à 50 voire 60 ans. J’aimerai bien faire ce que j’ai à faire le plus tôt possible et me consacrer à d’autres activités. « Carrière ba paré dem diamou dji yallah », je suis dans cette optique.
Qu’en est-il de votre carrière d’artiste ?
Mon orientation musicale à moi s’achemine plutôt vers le jazz, j’ai senti que ma vocation y était. Je suis instrumentiste et c’est une grande école pour moi, ce style musical m’a permis de beaucoup évoluer. Je le vois comme un style qui permet aux instruments de s’exprimer. J’ai choisi le jazz pour m’exprimer musicalement. D’ailleurs j’ai commencé à sortir quelques singles et actuellement je travaille sur un projet EP que je compte sortir en 2023/
Vous vous activez en faveur des personnes atteintes d’albinisme. Est-ce facile de mener le combat ?
Ce n’est jamais facile de mener un combat ! Quel qu’il soit. Aucun combat n’est simple, surtout dans un pays comme le nôtre où la communication sur les minorités est déficitaire. Il n’y a pas beaucoup de communication sur les particularités des minorités. Une artiste comme moi par exemple, ce qu’elle fait, c’est mettre son image au service de ma communauté pour informer plus, sensibiliser plus. C’est ça en fait qui est le plus important et non juste chercher du profit, des produits, ou des moyens, des infrastructures et leur offrir. Mais plutôt leur offrir cette possibilité de croire en cette communauté, une possibilité de croire en eux. C’est ça d’ailleurs qui est mon principal combat bien qu’informer les gens ne soit pas une chose facile.