Le préfet de Kanel avait fait arrêter les activités de la Société d’études et de réalisations des phosphates de Matam (Serpm) pour la reprise d’exploitation de la petite mine des phosphates de Ndendory. Ce dernier invoquait un risque de trouble à l’ordre public.
La chambre administrative de la Cour suprême a rejeté l’arrêté du préfet de Kanel qui suspendait les activités de la petite mine. Toujours est-il que Cheikh Amar, propriétaire de la Serpm avait aussi attaqué l’arrêté du préfet.
Dans sa décision rendue le 24 novembre dernier et parcourue par Libération, la Cour suprême a tout simplement suspendu l’arrêté ainsi que tous ses effets.
Rappelons que la Cour suprême avait désavoué le ministère des Mines et de la géologie qui s’était opposé à la reprise d’exploitation de la petite mine des phosphates de Ndendory qui suscite des convoitises de la part des hommes d’affaires.