Les pays du monde entier ont conclu, lundi, un accord historique à Montréal, au Canada, pour enrayer la destruction de la biodiversité et de ses ressources, indispensables à l’humanité.
C’est un pas en avant pour sauvegarder la nature. Les pays du monde entier ont conclu, lundi 19 décembre, un accord historique à Montréal, au Canada, pour enrayer la destruction de la biodiversité et de ses ressources indispensables à l’humanité, dans le cadre de la conférence de l’ONU sur la biodiversité.
“L’accord a été adopté », a déclaré Huang Runqiu, le président chinois de la COP15, lors d’une séance plénière organisée en pleine nuit, avant de laisser retomber son marteau sous les applaudissements des délégués.
Après quatre années de négociations difficiles, dix jours et une nuit de marathon diplomatique, plus de 190 États sont parvenus à un accord sous l’égide de la Chine, présidente de la COP15, malgré une opposition de la République démocratique du Congo.
Ce « pacte de paix avec la nature » appelé « accord de Kunming-Montréal » vise à protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique.
Les pays se sont mis d’accord sur une feuille de route visant notamment à protéger 30 % de la planète d’ici 2030 et à débloquer 30 milliards de dollars d’aide annuelle à la conservation pour les pays en développement.