Quatre cas d’Ebola ont été repérés dans la région du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette annonce survient après celle de plusieurs fièvres hémoragiques ayant causé une vingtaine de décès. Des recherches sont en cours pour définir la souche du virus.
Les quatre nouveaux cas d’Ebola ont été détectés dans l’aire de santé de Mangina, dans le territoire de Beni. Ils font partie d’un ensemble de six échantillons prélevés chez des patients hospitalisés et qui avaient été envoyés pour analyse à Kinshasa en début de semaine. Cette découverte vient après celle de plusieurs cas de fièvre hémorragique dans cette région de la province du Nord-Kivu, et ayant causé 20 décès la semaine dernière.
L’Institut national de recherche biomédicale (INRB) mène actuellement des recherches afin d’identifier la souche du virus. Douze experts du ministère de la Santé sont missionnés à Beni afin de mettre en place les mesures adéquates. Un laboratoire mobile doit notamment permettre de mener des expertises sur place.
Le ministère de la Santé invite les populations des territoires concernés et voisins à rester dans leur zone de santé pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge adéquate et des traitements actuellement en cours d’acheminement. « J’en appelle au calme et à la prudence », a tweeté le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku.
À ce stade, rien n’indique que cette épidémie ait un lien avec celle qui s’est déroulée dans la province de l’Equateur, à 2 500 km de là et qui a été officiellement annoncée comme terminée il y a une semaine.