SourceA dans sa parution de ce mardi, semble trouver les véritables raisons de la rupture d’antirétroviraux sur le sol sénégalais.
D’après les informations du canard, les molécules qui font défaut sont les produits Tenofovir et Lamuvidune. Cependant, au niveau de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), cette rupture de stock est imputable au fournisseur Indien. Ce dernier, après avoir procédé à un contrôle Qualité s’est rendu compte que le produit n’était pas conforme. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, il a repris la fabrication.
Pendant ce temps, le président du Réseau national des Associations de personnes vivants avec le Vih alerte. A l’en croire, certains malades sont dans le couloir de la mort, faute d’antirétroviraux (Arv).
“Les personnes vivant avec le VIH sont en danger. Si la personne qui vit avec le VIH Sida ne prend pas ses Arv, sa maladie va s’aggraver. Ce qui va aboutir à la phase finale. En ce moment, il sera entre la vie et la mort. Ce que nous voulons, c’est la disponibilité des Arv. L’Etat a pris la responsabilité de nous les donner depuis le président Abdoulaye Wade jusqu’à maintenant» , déclare Siré Lô.
Poursuivant, il ajoute: «chacun, selon son profil, doit prendre un certain nombre de molécules. En ce qui nous concerne, on doit nous administrer le type de molécule que nous sommes censés prendre. Sinon, on sera obligé de changer de molécule. Ce qui pourrait contribuer à dégrader notre état de santé. Il y a des gens qui sont sur la deuxième ligne. Ils ont déjà échoué sur la première ligne. S’il y a problème, cela les renvoie sur la troisième ligne. L’Etat ne met pas les moyens nécessaires pour prendre en charge les personnes qui sont en troisième ligne. Ce qui veut dire que quand la deuxième ligne est finie, la personne attend tout simplement la mort».