Ce 27 novembre, cela fera une semaine qu’une Italienne de 23 ans a été enlevée dans le sud-est du Kenya. Silvia Romano, bénévole pour l’ONG Africa Milele Onlus a été kidnappée par un commando d’hommes armés dans la localité de Chakama. L’acte n’a toujours pas été revendiqué mais les shebabs somaliens sont suspectés. En attendant, la traque se poursuit.
La chasse à l’homme continue et le Kenya met les grands moyens pour retrouver Silvia Romano. Une vingtaine de personnes ont, pour l’instant, été arrêtées.
« Elles nous ont donné des informations précieuses. Les kidnappeurs sont toujours inconnus mais nous devrions être capables de retrouver l’otage le plus vite possible », a déclaré, sur un ton optimiste, l’inspecteur général, Joseph Boinett.
Un avis de recherche pour mettre la main sur trois suspects a été diffusé, avec une récompense de 30 000 dollars pour tout renseignement permettant leur capture. La femme d’un des trois hommes a également été arrêtée après l’interception d’une conversation entre elle et son mari recherché.
Zones d’opération des shebabs
Deux motos qui auraient été utilisées dans la fuite du commando ont aussi été récupérées. Leurs propriétaires ne sont, pour l’instant, pas considérés comme des suspects mais les autorités ont diffusé leurs noms et numéros d’identités, leur demandant de se présenter immédiatement dans un commissariat.
La traque se concentre sur les régions de Garsen, dans le comté de Tana River et la forêt de Boni, à la frontière somalienne. Ce sont deux zones où les shebabs sont soupçonnés d’opérer.
Même si la police n’écarte toujours pas la thèse d’un acte crapuleux, les islamistes restent fortement suspectés, un des risques étant qu’ils ramènent l’Italienne en Somalie. C’est ce qui s’était passé avec leurs derniers otages occidentaux en 2011, deux humanitaires espagnoles libérées au bout de 21 mois et la Française Marie Dedieu, morte en captivité.
RFI
