Emoi au ‘’Baol’’, où règne un silence pesant, suite au rappel à Dieu d’El Hadji Sidy Lamine Niass, Président-directeur général du Groupe Walfadjri. Ainsi, le Directeur de ladite radio, Mamadou Matar Sarr, a délivré à SourceA le message d’adieu que son ancien patron lui a rappelé, hier (lundi). En effet, les sanglots du correspondant régional ont interrompu son récit poignard.
Après le rappel à Dieu du chef religieux-journaliste, Sidy Lamine Niass, les activités folkloriques ont été suspendues au ‘’Baol’’ pour rendre un vibrant hommage au disparu. Ainsi, certaines Radios locales avaient fait des Editions spéciales, d’autres ont arrêté leurs programmes, en vue de diffuser des poèmes de Cheikh Ibrahima Niass, voire des versets coraniques. Le personnel de la Station Walfadjri de Mbacké est inconsolable, depuis l’annonce de la nouvelle.
A cet effet, son Directeur, Mamadou Matar Sarr, a fait des confidences, sur les dernières recommandations de son ancien patron. «La perte de notre Pdg est très dure, mais c’est la volonté de Dieu et nous nous remettons en lui. Il m’a appelé, hier (lundi), pour discuter des modalités de travail, lors de la campagne présidentielle. Et Sidy lamine m’a dit ‘’Mamadou Matar, n’oubliez jamais que vous êtes les voix des sans voix, il faut toujours favoriser les personnes démunies», a confié le correspondant régional du groupe Walfadjri, qui fond en larmes.
Selon lui, l’homme d’affaires n’avait pas créé son Groupe de presse pour se remplir les poches, mais c’était un sacerdoce.
«Etant jeune, Sidy Lamine m’a formé, confié la Station de Kaolack. Au même moment, certains lui disaient pourquoi vous aviez donné cette lourde tâche à un jeune. Il leur a répondu que j’ai confiance en lui. Par contre, notre ancien patron nous a appelés pour dire que la balle est dans votre camp. Ainsi, avec le temps, le plus grand reportage du groupe m’a été assigné. C’était lors de la visite de la Ligue islamique chez Abdoulah le roi de la Mecque, où j’ai rencontré, pour la première fois, ce dernier», a t-il témoigné.
Sous le feu de ses confidences, Mamadou Matar Sarr replonge dans ses chaudes larmes.
«Plusieurs patrons de presse voulaient me débaucher, mais j’avais décidé de rester à Walf, grâce à tout ce que Sidy Lamine a fait pour moi», informe le patron de l’antenne du Baol de Walf. Puis, il sanglote de plus belle : «mana tuma wax’’ (je ne peux plus parler), crie-t-il.
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