Le raid français, ayant occasionné le 14 février dernier à Tinzouatène, dans le nord du Mali non loin de la frontière algérienne, beaucoup de pertes dans les rangs du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), n’a visiblement pas fourni tous ses secrets. Dakaractu vient d’apprendre qu’un commandant du « Front du Macina », membre fondateur de cette coalition d’organisations djihadistes dirigée par Iyad Ag Ghali a été tué lors de cette opération ciblée menée par les forces armées françaises.
Cette information serait passée inaperçue s’il n’existait aucun lien entre le cursus d’Abou Ahmed al Foulani et le Sénégal. En effet, selon Mouhamed Mahmoud Aboul Mouhali, un fin connaisseur des mouvements jihadistes du Sahel contacté par Dakaractu, Al Foulani a séjourné au Sénégal en tant qu’Imam et prédicateur. Ce, après avoir étudié le droit islamique pendant 7 ans au Burkina Faso où le GSIM vient de commettre un double attentat en riposte au raid français qui a quasiment décimé le GSIM.
Dakaractu a cherché à en savoir davantage sur le passage d’Abu Ahmed Al Foulani au Sénégal mais tout ce qu’il a découvert se limite, pour l’heure, aux fonctions occupées jusqu’à ce qu’il soit tué par Barkhane, au sein du Front du Macina dont le commandant en chef est Amadou Kouffa, un peul malien proche d’Iyad Ag Ghali.
Al Foulani était l’un des dirigeants de cette “katiba” et lieutenant de Koufa qui a donné des sueurs froides à l’armée malienne dans le centre du Mali. Outre Abou Ahmed Al Foulani, les Français sont arrivés à bout de digitaires du DSIM dont le plus connu reste Hassan Al Ansari, commandant militaire d’Al Mourabitoune.
dakaractu