« De mon point de vue, la candidature de Karim Wade ne peut être que rejetée sur le plan du Droit. D’autant plus que la décision de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) est sans recours et, par là, s’impose à tous. J’ai connu Karim Wade dans un passé pas si lointain. En vérité, il n’a pas aujourd’hui la dimension nécessaire et suffisante pour affronter Macky Sall. Karim Wade, sans son père, n’existerait pas. Je suis persuadé qu’il n’a pas été étranger à la décision regrettable de son père de briguer un troisième mandat ». Ainsi parle l’avocat Robert Bourgi dans un entretien avec L’Observateur.
Et d’y aller de sa révélation : « Je dois vous faire une confidence. J’ai accompagné Karim Wade à son dernier entretien à l’Élysée avec le Président Sarkozy. Nous étions à quelques mois de l’élection présidentielle au Sénégal. Sensibilisé par mes soins, le Président Sarkozy avait dit à Karim de tout faire pour que son père ne brigue pas un troisième mandat. Avec le sourire, Karim a réfuté tout cela, en prétextant que son père allait être réélu au premier tour. Nous connaissons la suite…« .