Au dernier jour de sa visite officielle en Egypte, Emmanuel Macron a rencontré des membres de la société civile égyptienne. Il avait aussi rendez-vous avec les autorités religieuses du pays. Autre temps fort, une visite du chantier de la future capitale administrative, située à une soixantaine de kilomètres du Caire.
Avec notre envoyée spéciale au Caire, Valérie Gas
Un vol en hélicoptère au-dessus de la nouvelle capitale, le projet pharaonique du président Sissi pour faire émerger une ville dans le désert à quelques dizaines de kilomètres du Caire, c’est l’étape imprévue du déplacement d’Emmanuel Macron. Elle a remplacé au dernier moment une visite du musée archéologique du Caire. Le président Sissi y tenait. Emmanuel Macron en a profité pour marquer l’intérêt de la France pour participer à ce projet.
En arrivant en retard devant la communauté française lundi soir, Emmanuel Macron a expliqué : « J’ai cédé à la pression du président Sissi, c’était important pour notre relation ». Une relation qui a été consolidée pendant cette visite, selon l’entourage du chef de l’Etat, malgré la préoccupation exprimée publiquement par le président français concernant la situation des droits de l’homme en Egypte.
En privé, les présidents ont eu des échanges qualifiés de nourris, quelques accords ont été conclus, dans le domaine civil essentiellement, notamment avec la RATP pour le métro du Caire. Sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron et Abdel Fattah al-Sissi ont notamment manifesté leur volonté de travailler ensemble sur les sujets africains.
Le président français a conclu sa visite en rencontrant le pape copte, Tawadros II, et l’imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed el-Tayeb, une manière d’apporter son soutien aux efforts du président Sissi, en faveur du dialogue interreligieux.
Rfi