Cinq organisations de défense des droits de l’homme : Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), Article 19 Sénégal/Afrique de l’Ouest, le Congad et Amnesty International Sénégal sont préoccupées par les actes de violence qui ont eu lieu dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle du 24 février 2019 et qui ont entrainé la mort d’au moins un individu à Tambacounda. Ibrahima DIOP, tailleur de profession. Des blessés ont été aussi enregistrés à Saint-Louis et Fatick notamment.
Aussi ces organisations qui se disent préoccupées par ce regain de violence, appellent les autorités compétentes à ouvrir des enquêtes sur tous les actes de violence survenus depuis le début de la campagne électorale et de traduire leurs auteurs en justice.
Elles ont rappelé aux candidats et coalitions l’obligation qui leur incombe d’appeler leurs militants et sympathisants à respecter la liberté de manifestation,
d’expression et d’opinion des adversaires politiques et de renoncer à tout recours à la violence.
Pour finir, elles ont eu un mot pour les journalistes piégés au milieu de ces batailles rangées et rappellent ainsi que ces violences fragilisent la sécurité des journalistes et groupes de presse au Sénégal et constituent une grave violation de la liberté d’expression. Elles ont enfin exhorté les autorités sénégalaises à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour endiguer les violences qui ont eu lieu et de veiller au respect des droits aux libertés d’opinion, d’expression et de réunion pacifique…