Opposée ce dimanche à son dauphin, la Juventus Turin s’est imposée (2-1) face à Naples, réduit à dix dès la 24e minute. Avec seize points d’avance, la Vieille Dame file tranquillement vers un nouveau titre.
Sauf immense catastrophe, la Juventus Turin devrait soulever un huitième titre de champion d’Italie de suite en mai prochain (peut-être même un peu avant). Opposée ce dimanche à Naples, son dauphin, la Vieille Dame s’est montrée impitoyable, pliant la rencontre en onze minutes en première période.
Il faut dire que Naples a facilité les choses à son invité du jour en se retrouvant à dix après 24 minutes. Sur une passe en retrait mal assurée de Malcuit, Meret, le gardien du Napoli, a fauché Cristiano Ronaldo à l’extérieur de sa surface. Ospina, le remplaçant de Meret, n’a même pas eu le temps de toucher le ballon, qu’il a dû aller le ramasser au fond de ses filets où l’a envoyé Pjanic avec une grande précision (0-1, 28e). Après un poteau de Zielinski (29e), la Juve a doublé la mise grâce à Emre Can, qui a repris de la tête un centre de Bernardeschi (0-2, 39e).
L’expulsion de Pjanic en tout début de seconde période (voir par ailleurs) a rééquilibré le match et Naples en a profité pour réduire la marque par Callejon parfaitement servi par Insigne (1-2, 61e). La Juventus a passé la dernière demi-heure sous pression, concédant de nombreuses situations dangereuses. Le Napoli a même eu l’occasion d’égaliser sur un penalty généreux accordé, après consultation du VAR, par l’arbitre sur une main peu évidente d’Alex Sandro. Mais la tentative d’Insigne a touché le poteau de Szczesny, qui avait plongé du bon côté.
La Juventus n’a pas cédé et a finalement remporté une 11e victoire cette saison hors de ses bases (1 nul, aucune défaite), ce qui fait d’elle la meilleure équipe à l’extérieur des cinq grands championnats.
Le joueur : Pjanic, héros malheureux
Miralem Pjanic a vécu un match étrange face à Naples. L’ancien Lyonnais n’aura finalement passé que 46 minutes sur la pelouse le temps de marquer un superbe but et de récolter deux cartons jaunes. Il a commencé par le meilleur, donc, en transformant un coup franc obtenu par Cristiano Ronaldo (28e). Dix minutes plus tard, il a écopé d’un premier carton jaune pour une faute sur José Callejon. À peine revenu de la pause, Pjanic est retourné au vestiaire pour un deuxième jaune consécutif à une main volontaire près du rond central sur une passe d’Allan.