Co-traitant d’ENGIE, THALES est retenu pour piloter le projet afférent à la conception et à la réalisation des infrastructures et systèmes ferroviaires du Train express régional (TER) pour 225 millions d’euros, officiellement déclarés.
Il se trouve que cette entreprise française est poursuivie pour corruption avec l’ancien président de la République sud-africaine. Cela, sur fond de polémique au Sénégal, autour du coût réel de ce TER qui relie Dakar au nouvel aéroport Blaise Diagne de Diass.
Pour rappel, ce vendredi, la justice sud-africaine a annoncé le rétablissement de 18 chefs d’inculpation pour corruption contre Jacob Zuma. Traité depuis 2009, le dossier concernant l’ex-chef d’Etat a été réactivé le vendredi 13 octobre 2017. Selon l’accusation, il est reproché à Zuma d’avoir touché des pots-de-vin sur un contrat d’armement de 4,2 milliards d’euros, liant l’Afrique du Sud à plusieurs entreprises européennes, principalement THALES. La signature de ce contrat remonte à 1999…
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