Le protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme Afrique met, en son article 14, à la charge des États-parties l’obligation de donner accès à l’avortement aux femmes et filles porteuses de grossesses suite à un viol, un inceste ou toute autre agression sexuelle.
Curieusement, le Sénégal, qui l’a ratifié depuis 2004, traîne toujours les pieds dans sa mise en œuvre. Pis, son Code pénal considère encore l’avortement provoqué comme une infraction très grave. L’information a été lâchée hier, selon Libération, lors d’un atelier de renforcement de capacités des journalistes en santé.