Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS) fait le point du mot d’ordre de grève de 72 heures décrété ce mercredi, 17 avril. D’après Amadou Gaye, contacté par iRadio, le mouvement est suivi à 80%. Demain, ce sera pire, menace-t-il.
« Les remontées au niveau des régions de Matam, Ziguinchor, Saint-Louis, Louga, Thiès, sont vraiment très satisfaisantes, exulte le gréviste. Dans ces localités, les boulangers ont largement suivi le mouvement. » Une tendance qui va s’intensifier d’ici demain jeudi, prévient Amadou Gaye. Qui prévient : « Je peux vous assurer que si aujourd’hui, on a 80%, demain, on aura 90% parce que beaucoup de personnes m’ont appelé pour me dire qu’ils n’avaient pas la bonne information pour le démarrage du mouvement. »
Ainsi, indique-t-il, le combat va continuer jusqu’à « satisfaction de leurs revendications ». Déterminés, « les boulangers ont décidé de faire comme les gilets jaunes au Sénégal, soutient le président de la FNBS. On décrétera toutes les semaines des arrêts de production jusqu’à ce qu’on nous comprenne. C’est ça la réalité. » Aussi, la FNBS souhaite l’implication du Premier ministre, Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Si un arrêt de production est noté dans certaines boulangeries, d’autres mènent leurs activités, selon le constat fait sur le terrain par le reporter d’iRadio, ce mercredi, au premier jour de la grève des boulangers.