Le jeune leader des Fds qui avait préconisé la mise en place d’un gouvernement parallèle n’a pas été émoussé par sa garde à vue de trois jours. Joint par «L’As» après sa libération par le procureur qui a requis l’inopportunité de poursuivre, Babacar Diop se dit plus que jamais déterminé à poursuivre son combat pour la démocratie au Sénégal.
Même s’il salue le professionnalisme des policiers, il a déploré les conditions de détention des personnes placées en garde à vue. Comme des sardines dans des cellules, les suspects cohabitent avec des souris dans des conditions inhumaines. «Ils veulent nous intimider, mais cela ne passera pas ; le combat ne fait que commencer. Il faudrait qu’on pense aux droits humains», déclare-t-il par rapport aux conditions de garde à vue.