Khalifa Sall vole au secours des personnes arrêtées samedi, à l’occasion de l’examen du projet de réforme constitutionnelle devant aboutir à la suppression du poste de Premier ministre.
Du fond de sa cellule à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Reubeuss, l’ancien maire de Dakar, par l’entremise de son porte-parole, Moussa Taye, a manifesté son soutien à Abdourahmane Sow (COS/M23), Babacar Diop (Forces démocratiques du Sénégal FDS), Guy Marius Sagna (FRAPP France/Dégage) et Ousmane Ndiaye, secrétaire général du M23.
«Depuis le samedi 4 mai 2019, des citoyens Sénégalais qui usaient de leur droit constitutionnel de manifester pacifiquement ont été arrêtés, brutalisés et déférés au commissariat central de Dakar avant d’être conduits devant le procureur de la République ce jour», rappelle-t-il d’emblée dans un communiqué reçu à la Rédaction de Actusen.sn.
Khalifa Sall de dénoncer ensuite ce qu’il qualifie d’une «situation inacceptable dans le cadre d’un État de droit». Il exige ainsi «la libération immédiate et sans conditions» de ces «otages politiques». Et invite, par ailleurs, toutes les forces vives «à apporter tout le soutien nécessaire qui sied à la situation de ces braves compatriotes».