A l’appel de leurs syndicats, les cheminots et les salariés de la fonction publique ont été 49 000 à descendre dans les rues de Paris ce jeudi 22 mars, selon la préfecture de police, 323 000 dans toute la France, selon le ministère de l’Intérieur. Ils protestaient contre les projets de réforme du gouvernement et pour la défense du service public et du statut des cheminots. La CGT parle de 65 000 personnes à Paris, 500 000 dans toute la France.
Selon le ministère de l’Interieur, 323 000 personnes on battu le pavédans tout le pays pour protester contre la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires et les réformes de la SNCF. Selon la préfecture de police, ils étaient 32 500 à Paris. Avec un taux de participation à la mi-journée de près de 11 %, selon Bercy, c’est un mouvement nettement plus timide que lors des dernières manifestations d’octobre. Tous les syndicats étaient alors représentés, une première depuis dix ans.
Du côté des enseignants, ils étaient proches de 15 % en moyenne à arrêter le travail, d’après le ministère de l’Education nationale.
Ce sont les cheminots qui se sont mobilisés le plus massivement, soit 35 % des salariés du groupe ferroviaire à faire grève, selon sa direction. Dans la capitale, ils étaient 16 500, selon la préfecture, à défiler pour dire non à la transformation de la SNCF en société anonyme, une transformation qui signerait la fin du statut de cheminot pour les nouvelles embauches. Selon la CGT, ils étaient 25 000 personnes, présentes également pour dire non également àla volonté du gouvernement de réformer le groupe par ordonnances.
Les cheminots ont d’ailleurs appelé à un mouvement suivi. À partir du 3 avril, ils sont en grève deux jours de grève sur trois, et cela jusqu’en juin.
rfi