Une visite pour tenter de briser la glace qui s’est accumulée entre Moscou et Washington. C’est du moins l’objectif affiché par Mike Pompeo à son arrivée en Russie. Le chef de la diplomatie américaine a été reçu ce mardi 14 mai par son homologue russe Sergueï Lavrov sur les bords de la mer Noire, à Sotchi. Mike Pompeo devait ensuite avoir un entretien avec le président russe Vladimir Poutine.
Avec notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot
La liste des sujets qui fâchent entre Moscou et Washington n’a cessé de s’allonger en quelques années, de l’Iran à l’Ukraine en passant par la Syrie ou plus récemment le Venezuela. Mais le chef de la diplomatie américaine en est convaincu, il est possible de renouer les fils du dialogue entre Moscou et Washington.
« Je suis ici aujourd’hui parce que le président Trump est déterminé à améliorer cette relation. Nous avons des divergences, mais nous n’avons pas à être des adversaires sur tous les sujets », a déclaré Mike Pompeo.
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Une volonté de dialogue partagée, officiellement en tous cas, par les interlocuteurs russes de Mike Pompeo. Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, estime lui aussi qu’un réchauffement des relations est possible entre les deux pays.
« Nous comprenons que des deux côtés s’est accumulé un certain nombre de soupçons et de préjugés, mais personne n’y a intérêt. Il est temps de commencer à construire un nouveau modèle de perception mutuelle », a commenté Sergueï Lavrov.
Plusieurs sujets pourraient servir de terrain d’entente entre Moscou et Washington. L’échange de renseignements dans la lutte antiterroriste, mais aussi le contrôle des armes nucléaires. Avec un enjeu de taille : la reconduction du traité Start, qui arrive à échéance en 2021.
rfi