Un exploit de tout premier ordre et un couac retentissant ! Simon Pagenaud a signé la pole position des 500 Miles d’Indianapolis. Le Français a signé le meilleur chrono d’un souffle. En revanche, Alonso na pas pu placer sa McLaren dans les 33 premiers…
Une première qui en dit long sur la portée de la performance de Simon Pagenaud. Pour la onzième fois en carrière, le champion Indy 2017, s’élancera de la pole position mais ce sera la première fois sur le mythique ovale d’Indianapolis. Le Français s’élancera donc en tête de file pour les 500 Miles qui vont se dérouler le week-end prochain. Pour ce faire, il a d’abord assuré une place parmi les ténors, les neuf meilleurs, avant de signer, sur ses quatre tours lancés, une moyenne de 229,992 mph soit 368,539 km/h !
« Le run de Simon aujourd’hui était incroyable de constance à près de 230 mph, cela faisait penser à Rick Mears (quadruple vainqueur de l’épreuve) », a lâché Roger Penske, propriétaire de l’écurie de Pagenaud. Une comparaison très flatteuse pour le Tricolore qui a finalement devancé d’un rien Ed Carpenter, auteur d’une moyenne de 229,889 mph !, et Spencer Pigot -229,826 mph)… Sébastien Bourdais s’est lui qualifié en 7e position à 228,621 mph de moyenne. Un écart infime qui ne se retrouve pas seulement pour le podium puisque la différence entre le premier et le 33e et dernier qualifié est le plus faible de l’histoire des 500 Miles d’Indianapolis.
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Team Penske
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23:50 – 19 mai 2019
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Une donnée d’importance pour Fernando Alonso qui a bouclé les qualifications dans la zone basse. L’Espagnol a eu droit au Last Road Shootout, une sorte de repêchages pour les six moins bien classés. S’il a signé sa meilleure moyenne de la semaine à 227,353 mph, Kyle Kaiser, privé de qualification la veille et d’essais le matin a fait un tout petit peu mieux (227,372 mph), repoussant Alonso à la 34e place. Cela n’a fait que traduire les difficultés de McLaren à trouver les bons réglages. Ils ont tâtonné tout du long malgré le partenariat avec Carlin. Même châssis, même pneumatiques, un moteur aux avant-postes, tout se joue sur les réglages et McLaren s’est fourvoyé pour le plus grand malheur d’un Alonso qui avait joué les premiers rôles il y a deux ans.