Le parti présidentiel congolais connaît une crise de leadership depuis que son président, Félix Tshisekedi, a pris les rênes du pays. Le 22 mai, plusieurs députés de l’UDPS avaient rejeté la nomination d’Augustin Kabuya à son poste. Ils demandaient la mise en place d’une présidence à trois, avant le retour de la dépouille du père du chef de l’État. Cette crise divise aussi la jeunesse de l’UDPS.
Fin janvier 2019, Félix Tshisekedi, alors président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), donne mandat à Jean-Marc Kabund, secrétaire général du parti, aux fins d’assumer son intérim à la tête de ladite formation politique. Mi-mai, à son tour, Jean-Marc Kabund nomme Augustin Kabuya secrétaire général intérimaire de l’UDPS.
S’installe alors une crise à la tête du parti. Certains cadres évoquent l’article 26 des statuts de l’UDPS, qui parle d’un directoire devant être composé du secrétaire général, du président de la commission électorale permanente et du numéro un de la convention démocratique du parti.
Rapidement, la tension touche également les organisations des jeunes du parti, dont Force du progrès, qui a fait une déclaration publique ce lundi : « La Force du progrès exige que M. Jean-Marc Kabund revienne sur sa décision, car elle n’est pas de son pouvoir. Dans le cas contraire, la Force du progrès prendra ses responsabilités de la manière la plus radicale. »
De son côté, Décision finale, une organisation proche de Jean-Marc Kabund ne l’entend pas de cette oreille. « Ce n’est pas une décision qui est prise à l’encontre des statuts du parti. S’ils continuent à contester la décision de Jean-Marc Kabund, c’est comme s’ils contestent la décision de Félix Tshisekedi, qui est notre président. »
Pour sa part, la Ligue des jeunes de l’UDPS annonce une communication importante d’ici à la fin de cette semaine.
Le président Félix Tshisekedi procède à une série de nominations
Rfi