Le porte-parole des gérants de Daara, Adama Seck, a annoncé une plainte contre Human Rights World. Cette entité, ayant publié à date récente un rapport sur le viol d’élèves, pratiqué par des enseignants, est revenue encore pour signaler l’existence de la mort de 16 talibés.
Une dénonciation que les gérants de Daara, après concertation, refusent de cautionner. Se défendant, ils précisent qu’il peut arriver qu’un talibé tombe malade. Etant humain, le marabout amène souvent le talibé malade à l’hôpital. S’il meurt de cette maladie, regrette-t-il, on fait porter cette mort aux marabouts. « Je regrette, mais les 16 cas évoqués par cette structure ne sont pas vrais », a-t-il déclaré, sur la RFM.
D’après lui, un daara n’est jamais fait pour tuer ou violer des enfants. Un marabout, conclut-il, se préoccupe de transmettre le savoir.