Comme son mari, Mme Ocampos déclare sa flamme à Marseille

Les Ocampos ont fait très fort au moment de faire leurs adieux à l’OM alors que l’ailier argentin a officiellement été transféré au FC Séville.

Arrivé en prêt à l’Olympique de Marseille à l’hiver 2015, Lucas Ocampos a vu son aventure dans la cité phocéenne prendre fin ces derniers jours. Moyennant quelque 15 millions d’euros bienvenus pour les finances olympiennes, l’ailier argentin a rejoint le FC Séville où il s’est engagé pour cinq ans.

Auteur de 27 buts en 132 matches toutes compétitions confondues sous les couleurs marseillaises, Lucas Ocampos n’a jamais enflammé le Stade Vélodrome comme Florian Thauvin ou Dimitri Payet, ses partenaires aux avant-postes. Son état d’esprit et sa combativité lui ont néanmoins valu une jolie cote auprès des supporters marseillais. Une cote que le natif de Quilmes a su entretenir au moment de faire ses adieux.

Une partie de ma vie, de mes souvenirs et de mon cœur resteront ici Majooh Barbeito
« Je pars avec les meilleurs souvenirs de vous, ma famille et moi nous aurons toujours cette ville et ces personnes dans notre cœur, et mon sang sera toujours bleu et blanc », a-t-il notamment écrit dans un long message posté sur Instagram après avoir remercié « toutes les personnes qui travaillent dans le club, les entraîneurs qui ont été dans le club ces années, les coéquipiers que j’ai eu pendant cinq ans et surtout les supporters qui ont toujours été présents dans tous les moments. » Car « on a passé des bons moments, d’autres moins bons, mais on s’est toujours sortis ensemble de toutes les situations », a-t-il ajouté.

Mais Majooh Barbeito, Madame Ocampos à la ville, a sans doute été encore plus touchante au moment, elle aussi, de faire ses adieux à la cité phocéenne. « Plus qu’une femme de joueur, je me suis transformée en supporter comme vous qui criez après chaque but. En souffrant de chaque défaite et en fêtant chacune des victoires. Bonne saison, allez l’OM ! », a-t-elle notamment écrit, assurant que ce transfert était différent et très difficile du fait des sentiments que les Ocampos entretenaient avec les Marseillais. « Une partie de ma vie, de mes souvenirs et de mon cœur resteront ici », a-t-elle ajouté après avoir loué l’accueil et la chaleur des Marseillais.

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