Le Sénégal, depuis la tenue de la conférence sur la population et le développement en 1994 au Caire, a fait des progrès en matière de Santé de la Reproduction. L’information a été donnée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la population et le développement.
La représentante du Fonds des nations unies pour les populations (Fnuap), Cécile Compaoré a précisé qu’en 1994, le taux de prévalence contraceptive est de 15% dans les pays les moins avancés, alors qu’il était de 6% au Sénégal. Le ratio de mortalité maternelle se situait à 832 contre 5000 naissance contre 511 au Sénégal. En 2017, le taux de mortalité maternelle est descendu jusqu’à 213 décès pour 5000 naissances au Sénégal, avec un taux de prévalence contraceptive à 26,3%.
Toutefois, elle reconnaît que des défis restent à relever afin de ne laisser personne en rade. « Plus de 200 000 jeunes filles souhaiteraient être recadrées pour limiter les grossesses, mais, elles n’ont pas les moyens. Les violences basées sur le genre sont enracinées dans les inégalités sociales et économiques et continuent de faire un nombre important de victimes. Il est temps d’agir en urgence pour que les femmes aient accès à leurs droits », a-t-elle invité au micro de Sud FM.
Ainsi, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, s’est félicité de la pertinence du thème de cette année, qui offre l’occasion d’interroger les politiques par rapport aux traditions démographiques, réussies. Cette interrogation, insiste-t-il, permettra à nos pays de capturer le dividende démographique pour en tirer un meilleur profit en direction de la jeunesse.
Et, il a salué potentiel des jeunes auquel, il suffit juste, de les former et de les éduquer. « Le Sénégal en ce qui le concerne, présente à ce jour des conditions satisfaisantes de tradition démographique pour la capture de dividende », relève-t-il.
Leral